François Couperin

De Lamentations de Jérémie.

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Selon Norbert Dufourcq, musicologue, il est le créateur d'un genre particulier, se situant entre le motet à voix seule d'un Nicolas Lebègue ou d'un Guillaume Gabriel Nivers et la cantate italienne d'un Francesco Cavalli ou d'un Giacomo Carissimi. [[Source|'''Palisca''']] rapporte ''qu'elles sont écrites en récitatif sévère, souligné par des dissonances et des ornements expressifs, et entrecoupé de passages en style d'air. Il illustre la tendance propre aux compositeurs français de musique religieuse du XVIIIe s, qui avaient parfaitement assimilé la basse continue et le style concertant, mais qui préféraient puiser dans la tradition de leur patrimoine''.
Selon Norbert Dufourcq, musicologue, il est le créateur d'un genre particulier, se situant entre le motet à voix seule d'un Nicolas Lebègue ou d'un Guillaume Gabriel Nivers et la cantate italienne d'un Francesco Cavalli ou d'un Giacomo Carissimi. [[Source|'''Palisca''']] rapporte ''qu'elles sont écrites en récitatif sévère, souligné par des dissonances et des ornements expressifs, et entrecoupé de passages en style d'air. Il illustre la tendance propre aux compositeurs français de musique religieuse du XVIIIe s, qui avaient parfaitement assimilé la basse continue et le style concertant, mais qui préféraient puiser dans la tradition de leur patrimoine''.
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<span id="1"><small>'''1'''. ''[Afin d'éviter les abus], ''plusieurs Eglises ont quitté la Musique et les Instruments, et plusieurs Prelats ont defendu sagement les 3 derniers jours de la Semaine Sainte de chanter avec appareil les Lamentations de Jérémie, pour empêcher les desordres qui se commettoient en des jours si saints, par le grand nombre de personnes que la Symphonie et les belles vx y attirent, plûtôt que la pieté'' écrit le Père Ménestrier dans la préface ''Des ballets anciens et modernes'', (Paris, 1682).
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Malgré cette opposition certainement justifiée, les guides recommandaient l'abbaye de Longchamp, tel Nemeitz dans son Séjour de Paris de 1727 : ''Mercredy de la Semaine sainte, Jeudy et Vendredy Saint, les Tenebres ainsi dites se celebrent, de 2 heures jusques à 4 heures après-midi, dans quelques Couvents de Religieuses, comme à Val de Grâce, à l'Assomption et à Longchamps, au dehors de Paris. Les Religieuxes chantent la Passion avec quelques motets Spirituels (chantez par aucunes d'elles en Musique, et accompagnez par un petit positif ou petites orgues) tour à tour''.
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Malgré cette opposition certainement justifiée, les guides recommandaient l'abbaye de Longchamp, tel Nemeitz dans son Séjour de Paris de 1727 : ''Mercredy de la Semaine sainte, Jeudy et Vendredy Saint, les Tenebres ainsi dites se celebrent, de 2 heures jusques à 4 heures après-midi, dans quelques Couvents de Religieuses, comme à Val de Grâce, à l'Assomption et à Longchamps, au dehors de Paris. Les Religieuxes chantent la Passion avec quelques motets Spirituels (chantez par aucunes d'elles en Musique, et accompagnez par un petit positif ou petites orgues) tour à tour''.
 
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Version du 15 juin 2010 à 10:27

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