Vesperal romain de 1875

De Lamentations de Jérémie.

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C'est ainsi qu'ici on trouve les signes suivants :
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Le texte n'est pas accentué ce qui ne facilite pas la lecture "life" par un chantre ou un enfant de chœur qui doit :
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Version du 22 juillet 2010 à 09:47

Le Vesperal romain de 1875 montre un exemple plus tardif de notation grégorienne dont voici un extrait et son commentaire.

Y a-t-il un mode liturgique ? Le Vesperal romain n'en indique pas. L'Incipit finit sur un , Aleph, Quomodo, Beth et Plorans sur un do, Ghimel sur un , Migravit, Daleth, Viæ Sion, Hé, Facti sunt et Jérusalem sur un do. Il pourrait s'agir du 3ème mode, plagal, mais nous sommes à la fin du XIXe siècle ! Était-ce vraiment l'intention du compositeur Chabert d'écrire ses Lamentations sur un 3ème mode ?


Elles ne sont jamais groupées par neumes et on ne relève pas de notes pointées.

Le signe + figurant sur certaines notes indique la présence d'un port de voix possible exécuté avant le temps, agrément purement mélodique, ou d'un tremblement sur toute la durée de la note mais l'exécution ne devra jamais en être exagérée.

Les mélodies sont différentes pour chaque verset. Elles ne sont pas figuratives et restent avant tout "grégorienne". Le Jérusalem est repris systématiquement avec la même mélodie, comme un "refrain" ou un "leitmotiv".

Dans le chant syllabique, la note simple a une valeur qui peut être estimée à une croche. Mais cette valeur, des syllabes ou des notes, est souvent modifiée par la position qu'elles occupent dans la phrase littéraire ou musicale, position qui prend toute son importance à la fin des phrases, des membres de phrase, des incises et, en général, de toutes les divisions rythmiques. Ceci se traduit :

  • par un retard de la voix (mora vocis),
  • par une prolongation sur la dernière note ou même les deux dernières notes de chaque division,
  • par des pauses proportionnées à l'importance des divisions rythmiques.

C'est ainsi qu'ici on trouve les signes suivants :


Le texte n'est pas accentué ce qui ne facilite pas la lecture "life" par un chantre ou un enfant de chœur qui doit :


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