Michel Lysight
De Lamentations de Jérémie.
(Uccle 1958 – )
Compositeur et chef d'orchestre belgo-canadien, il étudie le piano avec Klara Konrad et la musique de chambre avec Renée Waelkens à l'Académie de Schaerbeek, et l'histoire de l'art section musicologie à l'Université Libre de Bruxelles en 1976, entre au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles (histoire de la musique, de méthodologie du solfège, de psycho-pédagogie, d'harmonie, de contrepoint, de fugue et de basson, composition avec Paul-Baudouin Michel), travaille la direction d'orchestre avec René Defossez et Robert Janssens, est membre de la SABAM (Société Belge des Auteurs, Compositeurs et Editeurs), de l'Union des Compositeurs Belges et du Centre Belge de Documentation Musicale (CeBeDeM), devient membre de la New Consonant Music (organisme chargé de promouvoir la musique basée sur les vieux concepts de plaisir et de beauté) en Belgique, fonde en 1991 le Michel Lysight Ensemble pour faire notamment découvrir sa musique, dirige l'ensemble de musique contemporaine Nouvelles Consonances, professe au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles et aux Académies de Schaerbeek et de Bruxelles-Ville, enseigne également l'écriture musicale dans le cadre de l'International Summer Academy of Belgium et enseigne sur invitation à la Bilkent University d'Ankara en Turquie.
Il n'est pas seulement influencé par la musique répétitive et minimaliste car un certain romantisme ressort de sa musique qui se veut accessible du grand public. Il compte Nicolas Achten parmi ses élèves.
Il compose en 1995 un Thrène pour vx élevée ou instr. et p. Selon l'auteur, cette œuvre se caractérise par un ostinato de doubles croches au piano, quelques notes longues vocalisées, un thème qui s'élève et évoque une plainte : tel est le début de Thrène (1995) pour vx et piano. Le caractère douloureux de cette oeuvre se développe jusqu'au cri dramatique du la aigü, ponctué par les clusters graves du piano. Revient alors le thème du début présenté en canon avec les basses du piano, tandis que l'ostinato de doubles croches s'égrène inexorablement. J'ai réalisé de cette pièce différentes versions pour instruments et piano.
Thrène est au départ une vocalise, donc sans paroles. Ce qui justifie le titre, c'est le caractère douloureux et expressif de la musique. Effectivement, dans cet esprit, l'on peut la relier aux pièces musicales inspirées des "Lamentations de Jérémie".
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