François-Joseph Fétis

De Lamentations de Jérémie.

(Mons 1784 – Bruxelles 1871)

Compositeur, professeur, musicologue et critique belge, fils d'organiste, il est l'élève tout d'abord de son père, puis complète ses connaissances au Conservatoire de Paris où il entre en 1800 avec Jean-Baptiste Rey en harmonie en 1801, François-Adrien Boieldieu et Louis-Barthélémi Pradère pour le piano, devient professeur de composition en 1821 et bibliothécaire en 1827 au Conservatoire de Paris, directeur du conservatoire de Bruxelles en 1833 et maître de chapelle de Léopold 1er.

Ses compositions sont peu intéressantes mais son œuvre théorique est d’une autre valeur. Avec les Concerts historiques qu'il fonde, il révèle le monde musical de la Renaissance. Mais à trop faire, il se permet de corriger les partitions de Beethoven et ce sera Berlioz qui le fait maudire dans son opéra Lélio (1832) dans la bouche de Bocage : ces profanateurs qui osent porter la main sur les ouvrages originaux, leur font subir d’horribles mutilations qu’ils appellent corrections, et perfectionnements pour lesquels, disent-ils, il faut beaucoup de goût. Il compose des Lamentations de Jérémie, à six vx et org., œuvres qu'il a détruites de son vivant.

Outils personnels