Eduardo Soler Pérez
De Lamentations de Jérémie.
(Valence 1895 – Valence 1967)
Compositeur et chef d'orchestre espagnol, il débute ses études musicales à 7 ans avec Joaquín Vidal, organiste de sa paroisse, entre en 1907 au Seminario Diocesano et y développe une grande activité musicale, dirige la schola et obtient une bourse d'organiste, côtoie Pérez Vicente Ripollés, responsable de la schola et de la classe de grégorien, et apprend la composition, l'orgue et la direction, ainsi que l'harmonie et le contrepoint, conforte son désir d'approfondir son bagage musical pour rénover la musique sacrée dans l'esprit du Motu Proprio de Pie X, accepte en 1918 le poste de maestra de capilla et d'organiste de la Colegiata de Gandía et, l'année suivante, celui de capellán cantor de la chapelle du Real Colegio de Corpus Christi-Patriarco à Valence, est nommé capellán de l'asile de Nuestra Señora de la Esperanza, toujours à Valence jusqu'en 1948, crée une schola féminine dans cet établissement, occupe de 1924 à 27 de plus la place d'organiste de la paroisse de San Martín, se charge également de la direction de la schola de la cathédrale et de professeur de chant grégorien au Seminario Diocesano auquel il donne des cours de piano, d'orgue, d'harmonium et de composition aux élèves parmi lesquels on peut relever l'organiste et musicologue José Climent, est nommé en 1927 maestra de capilla de la Seo de Valence et y concentre son activité principale sans laisser pour autant les autres, y écrit et donne de nombreuses compositions sans oublier de produire pour autant des œuvres d'illustres prédécesseurs comme Juan Bautista Cómes.
Ses compositions déploient habilement un contrepoint imitatif modulant allié à une grande richesse de sonorité. Sa production, essentiellement religieuse, comprend les lamentations Cinco Lamentaciones de Semana Santa pour ch. SATB (E-VAc et E-Mp/3805/4) :
- Aleph. Ego vir a 4 ;
- Aleph. Quomodo obscuratum est a 4 (1946) ;
- De lamentatione... Cogitavit Dominus a 4 ;
- De lamentatione... Misericordiae Domini a 4 ;
- Vau. Et egressus est a 4 (1936) ;
- Vau. Et egressus est a 4.
