Joseph Ignaz Schnabel
De Lamentations de Jérémie.
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| - | Compositeur, pédagogue et chef d'orchestre allemand, il reçoit de son père alors ''kantor'', une formation musicale, de violon et de piano dès sa 6<sup>ème</sup> année, se rend au ''Gymnasium catholique'' de Breslau, chante au ''Vincentiuskirche'', poursuit ses études en autodidacte, obtient en 1790 une place d'instituteur à Paritz, village près de son village natal, y organise un orchestre d'une trentaine de musiciens d'origine rurale qui le rend célèbre en Silésie, se rend à Breslau en 1797, y devient organiste de St-Clara et 1<sup>er</sup> violon de l'orchestre de ''Vincentiuskirche'', est appelé en 1805 comme ''Kapellmeister'' de la cathédrale, célèbre la prise de possession de cet emploi par ses célèbres ''Lamentations de Jérémie'' qui sont, selon [[Source|'''Fétis''']], considérées comme un de ses meilleurs ouvrages, puis, l'année suivante, à la mort de Johann Janitscheck (1768-1816), est chargé de la direction des concerts d'hiver Richter, et, deux ans après, en 1806, fonde les concerts d'été à Liebich, dirige également les ''Montags- und Freitagsgesellschaft'' en 1810, est nommé à la direction de la musique de l'université en 1812, enseigne au Séminaire catholique, co-fonde et dirige ''l'Institut Royal de la Musique d'Eglise''. | + | Compositeur, pédagogue et chef d'orchestre allemand, il reçoit de son père alors ''kantor'', une formation musicale, de violon et de piano dès sa 6<sup>ème</sup> année, se rend au ''Gymnasium catholique'' de Breslau, chante au ''Vincentiuskirche'', poursuit ses études en autodidacte, obtient en 1790 une place d'instituteur à Paritz, village près de son village natal, y organise un orchestre d'une trentaine de musiciens d'origine rurale qui le rend célèbre en Silésie, se rend à Breslau en 1797, y devient organiste de St-Clara et 1<sup>er</sup> violon de l'orchestre de ''Vincentiuskirche'', est appelé en 1805 comme ''Kapellmeister'' de la cathédrale, célèbre la prise de possession de cet emploi par ses célèbres ''Lamentations de Jérémie'' qui sont, selon [[Source|'''Fétis''']], ''considérées comme un de ses meilleurs ouvrages'', puis, l'année suivante, à la mort de Johann Janitscheck (1768-1816), est chargé de la direction des concerts d'hiver Richter, et, deux ans après, en 1806, fonde les concerts d'été à Liebich, dirige également les ''Montags- und Freitagsgesellschaft'' en 1810, est nommé à la direction de la musique de l'université en 1812, enseigne au Séminaire catholique, co-fonde et dirige ''l'Institut Royal de la Musique d'Eglise''. |
| - | Cette intense activité ne l'empêche pas de se consacrer à la composition. Il publie ses ''Neuf lamentations | + | Cette intense activité ne l'empêche pas de se consacrer à la composition. Il publie ses ''Neuf lamentations et neuf répons de la Semaine Sainte'' qu'il avait écrits en 1805. |
Version actuelle en date du 7 septembre 2010 à 17:44
(Naumburg am Queiss en Silésie 1767 – Breslau, maintenant Wroclaw en Pologne 1831)
Compositeur, pédagogue et chef d'orchestre allemand, il reçoit de son père alors kantor, une formation musicale, de violon et de piano dès sa 6ème année, se rend au Gymnasium catholique de Breslau, chante au Vincentiuskirche, poursuit ses études en autodidacte, obtient en 1790 une place d'instituteur à Paritz, village près de son village natal, y organise un orchestre d'une trentaine de musiciens d'origine rurale qui le rend célèbre en Silésie, se rend à Breslau en 1797, y devient organiste de St-Clara et 1er violon de l'orchestre de Vincentiuskirche, est appelé en 1805 comme Kapellmeister de la cathédrale, célèbre la prise de possession de cet emploi par ses célèbres Lamentations de Jérémie qui sont, selon Fétis, considérées comme un de ses meilleurs ouvrages, puis, l'année suivante, à la mort de Johann Janitscheck (1768-1816), est chargé de la direction des concerts d'hiver Richter, et, deux ans après, en 1806, fonde les concerts d'été à Liebich, dirige également les Montags- und Freitagsgesellschaft en 1810, est nommé à la direction de la musique de l'université en 1812, enseigne au Séminaire catholique, co-fonde et dirige l'Institut Royal de la Musique d'Eglise.
Cette intense activité ne l'empêche pas de se consacrer à la composition. Il publie ses Neuf lamentations et neuf répons de la Semaine Sainte qu'il avait écrits en 1805.
