Antoine de Févin
De Lamentations de Jérémie.
(Arras ~1470 – Blois ~1511)
Compositeur français, fils d'un échevin d'Arras, on sait qu'il est chantre de Louis XII qui le tient en grande estime. La lamentation de Guillaume Cretin pour un autre musicien le commémore dans sa Plainte sur le trespas de feu maistre Jehan Braconnier dit Lourdault. Jean Mouton en fait de même dans sa déploration Qui ne regrettoit le gentil Fevin.
Il écrit des Lamentations pour l'Office des Matines du Jeudi Saint qui figurent dans de nombreux manuscrits ou imprimés :
- Piissimae ac sacratissimae lamentationes Ieremiae Prophetae, nuper a varijs auctoribus compositae pluribus vocibus distinctae : & nunc primùm in lucem editae. - Paris, A. Le Roy et R. Ballard, 1557. 1 vol. in-fol., 22 f. (RISM 15577) – Jacques Arcadelt (3), Elzéar Carpentras (2), Costanzo Festa, Antoine et Robert Févin (3) et Claudin de Sermisy (A-Wn, CS-Pnm, D-As, D-Mbs, D-Rp, I-Td, S-Uu) ;
- Lamentationes Hieremiae Prophetae, maxime lugubribus et querulis concentibus musicis, decoro undiquaque eruditissime observato : compositae à clarissimis nostri seculi musicis : Thoma Crequilone Caesarei chori magistro, Johanne Gardano, Petro de la Rue, flandro. Antonio Fevino. Claudio de Sermisy, ... et alio quodam incerto authore. - Nürnberg, J. von Berg & U. Neuber, 1549. 4 vol. in-8° obl., (RISM 15491) 32 f. (SB), 35 f. (A), 38 f. (T) – Thomas Crecquillon (10), Antoine et Robert Févin (3), Johanne Gardano (18), Pierre de La Rue (4), Claudin de Sermisy (3), Anonyme (3) (D-Dlb, D-HB, D-Mbs, D-Rp, D-Z) ;
- RISM 151578.
Deux des trois lamentations sont attribuées conjointement à Antoine et à son frère, Robert de Févin. La 1ère Nocturne de ses ténèbres comprennent les v., 1:1 à 1:3, 1:5, 1:7 et 1:12.
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