Thomas Tallis
De Lamentations de Jérémie.
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- | Les ''2 Lamentations of Jeremiah to 5 voices, two lessons for Maundy Thursday'' en forme de motet qu'il a composées à la fin des années 1560, en pleine période agitée entre anglican et catholique, émanent d'un compositeur en pleine possession de la pratique musicale de son temps : concision musicale, contrepoint imitatif, modulation expressive, fausses relations, homophonie, antiphonie, large spectre musical, efficacité expressive, mélisme profond et riche, etc. entraînant une intense ferveur mystique ([[Abréviations|GB-CF]], [[Abréviations|GB-CF]] D/DP.Z/6.1, [[Abréviations|GB-T]] 369-73, [[Abréviations|US-NYp]] Drexel 4180-85). L'examen des textes utilisés (manuscrit Lbl Roy. App. 12-16) effectué par David Flanagan montre quelques irrégularités des acrostiches en vogue à l'époque en Angleterre et sans doute utilisés dans la liturgie. On pense que le choix de textes avait un but allégorique faisant allusion à la suppression du catholicisme romain au cours du règne d'Elisabeth 1<sup>ère</sup> (Honegger1, J. Milsom). Les textes utilisés reprennent pour la 1<sup>ère</sup> leçon, ''l'Incipit Lamentatio'', les v. 1:1 et 1:2 et ''Jerusalem'', et pour la 2<sup>ème</sup> leçon, le ''De Lamentatione'', les v. 1:3 à 1:5 et ''Jerusalem''. Cette œuvre sacrée ne semble pas être pas destinée aux cérémonies catholiques de la Semaine Sainte. | + | Les ''2 Lamentations of Jeremiah to 5 voices, two lessons for Maundy Thursday'' en forme de motet qu'il a composées à la fin des années 1560, en pleine période agitée entre anglican et catholique, émanent d'un compositeur en pleine possession de la pratique musicale de son temps : concision musicale, contrepoint imitatif, modulation expressive, fausses relations, homophonie, antiphonie, large spectre musical, efficacité expressive, mélisme profond et riche, etc. entraînant une intense ferveur mystique ([[Abréviations|GB-CF]], [[Abréviations|GB-CF]] D/DP.Z/6.1, [[Abréviations|GB-T]] 369-73, [[Abréviations|US-NYp]] Drexel 4180-85). L'examen des textes utilisés (manuscrit Lbl Roy. App. 12-16) effectué par David Flanagan montre quelques irrégularités des acrostiches en vogue à l'époque en Angleterre et sans doute utilisés dans la liturgie. On pense que le choix de textes avait un but allégorique faisant allusion à la suppression du catholicisme romain au cours du règne d'Elisabeth 1<sup>ère</sup> ([[Source|'''Honegger1''']], J. Milsom). Les textes utilisés reprennent pour la 1<sup>ère</sup> leçon, ''l'Incipit Lamentatio'', les v. 1:1 et 1:2 et ''Jerusalem'', et pour la 2<sup>ème</sup> leçon, le ''De Lamentatione'', les v. 1:3 à 1:5 et ''Jerusalem''. Cette œuvre sacrée ne semble pas être pas destinée aux cérémonies catholiques de la Semaine Sainte. |