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Les ''2 Lamentations of Jeremiah to 5 voices, two lessons for Maundy Thursday'' en forme de motet qu'il a composées à la fin des années 1560, en pleine période agitée entre anglican et catholique, émanent d'un compositeur en pleine possession de la pratique musicale de son temps : concision musicale, contrepoint imitatif, modulation expressive, fausses relations, homophonie, antiphonie, large spectre musical, efficacité expressive, mélisme profond et riche, etc. entraînant une intense ferveur mystique ([[Abréviations|GB-CF]], [[Abréviations|GB-CF]] D/DP.Z/6.1, [[Abréviations|GB-T]] 369-73, [[Abréviations|US-NYp]] Drexel 4180-85). L'examen des textes utilisés (manuscrit Lbl Roy. App. 12-16) effectué par David Flanagan montre quelques irrégularités des acrostiches en vogue à l'époque en Angleterre et sans doute utilisés dans la liturgie. On pense que le choix de textes avait un but allégorique faisant allusion à la suppression du catholicisme romain au cours du règne d'Elisabeth 1<sup>ère</sup> ([[Source|'''Honegger1''']], J. Milsom). Les textes utilisés reprennent pour la 1<sup>ère</sup> leçon, ''l'Incipit Lamentatio'', les v. 1:1 et 1:2 et ''Jerusalem'', et pour la 2<sup>ème</sup> leçon, le ''De Lamentatione'', les v. 1:3 à 1:5 et ''Jerusalem''. Cette œuvre sacrée ne semble pas être pas destinée aux cérémonies catholiques de la Semaine Sainte.
Les ''2 Lamentations of Jeremiah to 5 voices, two lessons for Maundy Thursday'' en forme de motet qu'il a composées à la fin des années 1560, en pleine période agitée entre anglican et catholique, émanent d'un compositeur en pleine possession de la pratique musicale de son temps : concision musicale, contrepoint imitatif, modulation expressive, fausses relations, homophonie, antiphonie, large spectre musical, efficacité expressive, mélisme profond et riche, etc. entraînant une intense ferveur mystique ([[Abréviations|GB-CF]], [[Abréviations|GB-CF]] D/DP.Z/6.1, [[Abréviations|GB-T]] 369-73, [[Abréviations|US-NYp]] Drexel 4180-85). L'examen des textes utilisés (manuscrit Lbl Roy. App. 12-16) effectué par David Flanagan montre quelques irrégularités des acrostiches en vogue à l'époque en Angleterre et sans doute utilisés dans la liturgie. On pense que le choix de textes avait un but allégorique faisant allusion à la suppression du catholicisme romain au cours du règne d'Elisabeth 1<sup>ère</sup> ([[Source|'''Honegger1''']], J. Milsom). Les textes utilisés reprennent pour la 1<sup>ère</sup> leçon, ''l'Incipit Lamentatio'', les v. 1:1 et 1:2 et ''Jerusalem'', et pour la 2<sup>ème</sup> leçon, le ''De Lamentatione'', les v. 1:3 à 1:5 et ''Jerusalem''. Cette œuvre sacrée ne semble pas être pas destinée aux cérémonies catholiques de la Semaine Sainte.
Compositeur anglais, on ignore ses origines mais on sait qu'il est attaché aux rois d'Angleterre Henri VIII, Edouard VI, et des reines Mary Tudor et Elizabeth 1ère pour y remplir les fonctions d'organiste notamment au Prieuré des bénédictins à Douvre (1531), à l'abbaye de la Sainte-Croix, à Waltham, en Essex (1538-40) dissous en 1540 par Henry VIII et à la cathédrale de Canterbury (1541-42), conjointement avec son élève William Byrd, devient en 1543 Gentleman of the Chapel Royal, position qu'il conserve jusqu'à sa mort.
Sous le règne d'Elizabeth, il continue à mettre en musique des textes latins qui n'étaient sans doute pas destinés à la Chapelle royale.
Les 2 Lamentations of Jeremiah to 5 voices, two lessons for Maundy Thursday en forme de motet qu'il a composées à la fin des années 1560, en pleine période agitée entre anglican et catholique, émanent d'un compositeur en pleine possession de la pratique musicale de son temps : concision musicale, contrepoint imitatif, modulation expressive, fausses relations, homophonie, antiphonie, large spectre musical, efficacité expressive, mélisme profond et riche, etc. entraînant une intense ferveur mystique (GB-CF, GB-CF D/DP.Z/6.1, GB-T 369-73, US-NYp Drexel 4180-85). L'examen des textes utilisés (manuscrit Lbl Roy. App. 12-16) effectué par David Flanagan montre quelques irrégularités des acrostiches en vogue à l'époque en Angleterre et sans doute utilisés dans la liturgie. On pense que le choix de textes avait un but allégorique faisant allusion à la suppression du catholicisme romain au cours du règne d'Elisabeth 1ère (Honegger1, J. Milsom). Les textes utilisés reprennent pour la 1ère leçon, l'Incipit Lamentatio, les v. 1:1 et 1:2 et Jerusalem, et pour la 2ème leçon, le De Lamentatione, les v. 1:3 à 1:5 et Jerusalem. Cette œuvre sacrée ne semble pas être pas destinée aux cérémonies catholiques de la Semaine Sainte.
Titre : Tenebrae - Responsories
Interprète : The Gesualdo Six
Direction : Owain Park
Éditeur : Hyperion
Référence : CDA68379
Contenu : Lamentations of Jeremiah I & II
Titre : Plainsong To Polyphony
Interprète : Choir Of The Carmelite Priory
Interprète : John McCarthy
Éditeur : Everest
Référence : 3174/3
Contenu : C6. Jerusalem
Titre : Lamentations of Jeremiah
Interprète : The Dessoff Choirs New York
Direction : Paul Boepple
Éditeur : The Classics Club
Contenu : Lamentations of Jeremiah I & II
Titre : Renaissance Masterpieces
Interprète : Pro Cantione Antiqua
Direction : Mark Brown
Éditeur : Innovative Music Productions Ltd
Année : PCD 806
Contenu : Lamentations Of Jeremiah The Prophet
Titre : Lamentations of Jeremiah
Interprète : The Choir of King's College, Cambridge
Éditeur : Decca - Virtuoso
Référence : Texte
Année : 2012
Contenu : 9. Lamentations of Jeremiah I & II
Titre : Musique de la Renaissance
Interprète : Bruno Boterf (Baryton), Francois Fauche (Baryton, Basse), Michel Laplenie (Baryton), Antoine Sicot (Interprиte, Basse), Harry van der Kamp (Basse, Chef d'orchestre), et al.
Direction : Harry van der Kamp, Marc Busnel
Éditeur : Harmonia Mundi
Référence : 5CD
Année : 1998
Contenu : CD-2: 24. Thomas Tallis : The Lamentations of Jeremiah : First Set, Incipit Lamentatio Jeremiae Prophetae