Pietro Oriola

De Lamentations de Jérémie.

(Différences entre les versions)
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Compositeur espagnol ou italien, il figure entre 1444 et 55 parmi les chantres de la chapelle d'Alfonso V d'Aragon, roi de Naples puis ensuite de Fernando el Católico et de Ferrante I.  
Compositeur espagnol ou italien, il figure entre 1444 et 55 parmi les chantres de la chapelle d'Alfonso V d'Aragon, roi de Naples puis ensuite de Fernando el Católico et de Ferrante I.  
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Les archives de l'abbaye du Mont Cassin conserve deux pièces de sa composition dont l'une intitulée ''O vos homnes qui transite in pena'', parodie de la lamentation 1:12 ''O vos omnes qui transitis'' ([[Abréviations|I-MC ]]ms 871) est une ballade amoureuse (''barzeletta'') adressée à Lucrezia d'Alagno, la maîtresse d'Alfonso el Magnánimo, dont les paroles sont les suivantes :
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Les archives de l'abbaye du Mont Cassin conserve deux pièces de sa composition dont l'une intitulée ''O vos homnes qui transite in pena'', parodie de la lamentation 1:12 ''O vos omnes qui transitis'' ([[Abréviations|I-MC]] ms 871) est une ballade amoureuse (''barzeletta'') adressée à Lucrezia d'Alagno, la maîtresse d'Alfonso el Magnánimo, dont les paroles sont les suivantes :
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::O vos homines qui transite
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::''O vos homines qui transite''
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::In pena e grande dolore.
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::''In pena e grande dolore''.
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::Recordate, che l'amore  
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::''Recordate, che l'amore''
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::m'a preso como vedite,
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::''m'a preso como vedite'',
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::Atendite et videte,
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::''Atendite et videte'',
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::Se simile corpo humano.
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::''Se simile corpo humano''.

Version du 24 octobre 2010 à 12:09

[[Orihuela Pere, Pedro Oriuela]]

(XVe)

Compositeur espagnol ou italien, il figure entre 1444 et 55 parmi les chantres de la chapelle d'Alfonso V d'Aragon, roi de Naples puis ensuite de Fernando el Católico et de Ferrante I.

Les archives de l'abbaye du Mont Cassin conserve deux pièces de sa composition dont l'une intitulée O vos homnes qui transite in pena, parodie de la lamentation 1:12 O vos omnes qui transitis (I-MC ms 871) est une ballade amoureuse (barzeletta) adressée à Lucrezia d'Alagno, la maîtresse d'Alfonso el Magnánimo, dont les paroles sont les suivantes :

O vos homines qui transite
In pena e grande dolore.
Recordate, che l'amore
m'a preso como vedite,
Atendite et videte,
Se simile corpo humano.
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