Le voyage du vicomte Louis de Bélizal en 1858

De Lamentations de Jérémie.

(Différences entre les versions)
(Page créée avec « Le vicomte Louis de Bélizal, lors de son voyage en 1858, rappelle très brièvement le déroulement des cérémonies de l'Office des Ténèbres à Jérusalem. Il le fait en … »)
m (A protégé « Le voyage du vicomte Louis de Bélizal en 1858 » ([edit=autoconfirmed] (infini) [move=autoconfirmed] (infini)))

Version du 21 juillet 2010 à 17:06

Le vicomte Louis de Bélizal, lors de son voyage en 1858, rappelle très brièvement le déroulement des cérémonies de l'Office des Ténèbres à Jérusalem. Il le fait en ces termes : … nous reprîmes nos places dans l'Eglise du Saint-Sépulcre pour l'office des ténèbres. Les psaumes retentirent entre le mont Sion et le Golgotha ; le roi prophète entrevoit le Messie étranger à ses frères et n'ayant que le fiel pour nourriture et le vinaigre pour breuvage. Mais laissons parler Jérémie ; mieux que nous il pourra dire, dans ses lamentations de la grande semaine, ce qu'est devenue Jérusalem : " Le Seigneur a tendu son arc et n'a rien épargné de ce qui était beau sous la tente de la ville de Sion ; cette tente, il l'a renversée comme un jardin qu'on détruit, il a démoli son tabernacle et livré à l'oubli les fêtes et les jours du Sabbat. Les vieillards de la fille de Sion se sont assis par terre et se sont tus ; ils ont couvert leur tête d'un cilice et les vierges de Jérusalem ont baissé le front. Ceux qui passaient ont sifflé et ont secoué la tête à l'aspect de Jérusalem ; est-ce là, disaient-ils, cette ville d'une beauté si parfaite et qui était la joie de toute la terre" . – L'orgue semblait emprunter à l'ange de Jérusalem sa voix plaintive et désolée pour rappeler, après le récit de chacune de ses douleurs, la ville malheureuse à son Seigneur et à son Dieu .