Codice Silensi (1917 et 1934)

De Lamentations de Jérémie.

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Sans rentrer dans les détails précédents qui ont toutes leur importance, on trouve dans l'exemple suivant, les caractéristiques des neumes définies au début du XX<sup>e</sup> siècle par l'abbaye de Solesmes. Ce codex de Silos du 6<sup>e</sup> ton ecclésiastique illustre parfaitement bien les éditions du siècle naissant. On y déjà croise dans l'acrostiche  
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Sans rentrer dans les détails précédents qui ont toutes leur importance, on trouve dans l'exemple suivant, les caractéristiques des neumes définies au début du XX<sup>e</sup> siècle par l'abbaye de Solesmes. Ce codex de Silos<sup>[[#17]]</sup> du 6<sup>e</sup> ton ecclésiastique illustre parfaitement bien les éditions du siècle naissant. On y déjà croise dans l'acrostiche  
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Toutes ces figures se retrouveront dans les autres acrostiches mais également dans les ''terminatio'', plus rarement dans les ''flexas'' et les ''mediatios''. Le petit trait, un ''épisème'', qui figure sur certaines notes indique qu'elles doivent être légèrement élargie dans l'exécution. Ensuite, la notation neumatique est plus simple puisqu'on s'approche d'un mouvement rythmique qui se rapproche de celui de la psalmodie classique. Ici, les accents sont plus marqués dans le texte lui-même par un accent aigü sur les voyelles dominantes, qu'exprimés par la notation musicale :
Toutes ces figures se retrouveront dans les autres acrostiches mais également dans les ''terminatio'', plus rarement dans les ''flexas'' et les ''mediatios''. Le petit trait, un ''épisème'', qui figure sur certaines notes indique qu'elles doivent être légèrement élargie dans l'exécution. Ensuite, la notation neumatique est plus simple puisqu'on s'approche d'un mouvement rythmique qui se rapproche de celui de la psalmodie classique. Ici, les accents sont plus marqués dans le texte lui-même par un accent aigü sur les voyelles dominantes, qu'exprimés par la notation musicale :
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Comme on peut le voir, il n'y a pas de prolongement de note. Seul, le dernier PCS est pointé ce qui double à peu près la valeur de la note à laquelle le point est attaché. Mais dans ce cas, il ne s'agit pas ici de marquer un accent mais de favoriser une pause exprimée par une ''flexa''.
Comme on peut le voir, il n'y a pas de prolongement de note. Seul, le dernier PCS est pointé ce qui double à peu près la valeur de la note à laquelle le point est attaché. Mais dans ce cas, il ne s'agit pas ici de marquer un accent mais de favoriser une pause exprimée par une ''flexa''.
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Sur ce même manuscrit, il y a quatre tons pour les ''Lamentations de la Semaine Sainte'' et un pour ''l'Oratio Ieremiæ''. Une première édition avait été réalisée à la mémoire du frère D. Cassianus Rojo, O. S. B., en 1917 à Bilbao . Elle présente des dissemblances de notation neumatique avec l'édition belge de 1934.
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Sur ce même manuscrit, il y a quatre tons pour les ''Lamentations de la Semaine Sainte'' et un pour ''l'Oratio Ieremiæ''. Une première édition avait été réalisée à la mémoire du frère D. Cassianus Rojo, O. S. B., en 1917 à Bilbao<sup>[[#18]]</sup>. Elle présente des dissemblances de notation neumatique avec l'édition belge de 1934.
L'exemple ''Jod'' ci-dessous en présente quelques-unes.
L'exemple ''Jod'' ci-dessous en présente quelques-unes.
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Bien sûr, tout cela se traduit par une différence d'interprétation, les appuis étant disposés autrement en raison d'une nouvelle distribution des notes dans les groupes dans un rapport rythmique binaire ou ternaire, chaque début de mouvement rythmique étant marquée d'un léger coup (''ictus'') ou légère impulsion de la voix, mais sans prolongation, ou d'une discrète reprise de mouvement.<sup>[[#19]]</sup> Dans le premier cas, cette répartition des mouvements binaires et ternaires peut s'envisager comme suit :
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Dans le second cas, comme suit :
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:<span style="color:#808080;"><span id="17">'''17'''. ''Cantus Lamentationum pro ultimo Triduo Hebdomadæ Majoris Juxta Hispanos Codices nunc publici juris facit R. P. Germanus Prado, O. S. B., Typis Societatis S. Joannis Evangelistæ, Desclée & Socii, S. Sedis Apostolicæ et Sacrorum Rituum Congregationis Typographi, Parisiis, Tornaci, Romæ, 1934.''</span>
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:<span style="color:#808080;"><span id="18">'''18'''. ''Voir The Gregorian Antiphonary of Silos and The Spanish Melody of the Lamentations. Real Abadia de Santo Domingo de Silos, Burgos, Spain.''</span>
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:<span style="color:#808080;"><span id="19">'''19'''. ''L'ictus touche toutes les notes carrées isolées et celles qui commencent un groupe. Toutefois, des exceptions importantes sont à relever pour les pressus et les salicus, les premières notes de groupes précédées ou suivies immédiatement d'un ictus, toutes les notes qui, dans un groupe, ont un trait supplémentaire, la virga culminante des groupes, la première note de tous les pressus et, enfin, toutes les notes pointées.''</span>
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:<span style="color:#808080;"><span id="20">'''20'''. ''Temps de redoublement pris sur la note suivante.''</span>

Version actuelle en date du 22 juillet 2010 à 12:38

Sans rentrer dans les détails précédents qui ont toutes leur importance, on trouve dans l'exemple suivant, les caractéristiques des neumes définies au début du XXe siècle par l'abbaye de Solesmes. Ce codex de Silos#17 du 6e ton ecclésiastique illustre parfaitement bien les éditions du siècle naissant. On y déjà croise dans l'acrostiche

Toutes ces figures se retrouveront dans les autres acrostiches mais également dans les terminatio, plus rarement dans les flexas et les mediatios. Le petit trait, un épisème, qui figure sur certaines notes indique qu'elles doivent être légèrement élargie dans l'exécution. Ensuite, la notation neumatique est plus simple puisqu'on s'approche d'un mouvement rythmique qui se rapproche de celui de la psalmodie classique. Ici, les accents sont plus marqués dans le texte lui-même par un accent aigü sur les voyelles dominantes, qu'exprimés par la notation musicale :

Comme on peut le voir, il n'y a pas de prolongement de note. Seul, le dernier PCS est pointé ce qui double à peu près la valeur de la note à laquelle le point est attaché. Mais dans ce cas, il ne s'agit pas ici de marquer un accent mais de favoriser une pause exprimée par une flexa.


Sur ce même manuscrit, il y a quatre tons pour les Lamentations de la Semaine Sainte et un pour l'Oratio Ieremiæ. Une première édition avait été réalisée à la mémoire du frère D. Cassianus Rojo, O. S. B., en 1917 à Bilbao#18. Elle présente des dissemblances de notation neumatique avec l'édition belge de 1934. L'exemple Jod ci-dessous en présente quelques-unes.


Bien sûr, tout cela se traduit par une différence d'interprétation, les appuis étant disposés autrement en raison d'une nouvelle distribution des notes dans les groupes dans un rapport rythmique binaire ou ternaire, chaque début de mouvement rythmique étant marquée d'un léger coup (ictus) ou légère impulsion de la voix, mais sans prolongation, ou d'une discrète reprise de mouvement.#19 Dans le premier cas, cette répartition des mouvements binaires et ternaires peut s'envisager comme suit :

2, 2, 2, 2, 2, 3, 2, 3, 2 et 2 (note finale)

Dans le second cas, comme suit :

2, 2, 3, 2, 2 (ou 1,5), 2, 2 (ou 1,5), 2, 1#20 et 2



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17. Cantus Lamentationum pro ultimo Triduo Hebdomadæ Majoris Juxta Hispanos Codices nunc publici juris facit R. P. Germanus Prado, O. S. B., Typis Societatis S. Joannis Evangelistæ, Desclée & Socii, S. Sedis Apostolicæ et Sacrorum Rituum Congregationis Typographi, Parisiis, Tornaci, Romæ, 1934.
18. Voir The Gregorian Antiphonary of Silos and The Spanish Melody of the Lamentations. Real Abadia de Santo Domingo de Silos, Burgos, Spain.
19. L'ictus touche toutes les notes carrées isolées et celles qui commencent un groupe. Toutefois, des exceptions importantes sont à relever pour les pressus et les salicus, les premières notes de groupes précédées ou suivies immédiatement d'un ictus, toutes les notes qui, dans un groupe, ont un trait supplémentaire, la virga culminante des groupes, la première note de tous les pressus et, enfin, toutes les notes pointées.
20. Temps de redoublement pris sur la note suivante.

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