Charles Joseph van Helmont

De Lamentations de Jérémie.

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['''Carol Josephus''']
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(Bruxelles 1715 – Bruxelles 1790)  
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(Bruxelles 19 mars 1715 – Bruxelles 8 juin 1790)  
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[[Image:Helmont Score 1.jpg|right|650px|]] Compositeur et organiste belge, il est chantre sous la direction de Hercule Brehy à l'église collégiale de Saint-Michel et Sainte-Gudule à Bruxelles, où il succède aux orgues à 18 ans à Josse Boutmy, est nommé en 1737 maître du chœur de la ''Kapellekerk'', église paroissiale de Notre Dame de la Chapelle, se désigne comme ''Directeur de musique de la Chapelle royale espagnolles'', ''zangmeester'' de Sainte-Gudule en 1741 (succède à [[Joseph Hector Fiocco]]), position qu'il occupe jusqu'en 1777.  
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[[Image:Helmont Score 1.jpg|right|650px|]] Compositeur et organiste belge, il est chantre sous la direction de Pierre-Hercule Brehy à l'église collégiale de Saint-Michel et Sainte-Gudule à Bruxelles, où il succède aux orgues à 18 ans à Josse Boutmy, est nommé en 1737 maître du chœur de la ''Kapellekerk'', église paroissiale de Notre Dame de la Chapelle, se désigne comme ''Directeur de musique de la Chapelle royale espagnolle'', ''zangmeester'' de Sainte-Gudule en 1741 (succède à [[Joseph Hector Fiocco]]), position qu'il occupe jusqu'en 1777.  
Il a composé un cycle de ''9 Lecons de la Semaine Sainte'' pour vx solo, instr., en 1737 et une ''3<sup>ème</sup> Lamentation pour le Jeudy Saint'' pour vx solo, viole et vncelle et bc, en 1756 ([[Abréviations|B-Bc]]). ''C'est dans ces Lamentations que les qualités du compositeur s'affirment et qui ne se retrouvent nulle part ailleurs dans sa musique sacrée'' [...]'' La gravité du texte exigeait un autre langage ; et c'est ici seulement qu'il semble avoir rejoint cette conception plus nouvelle qui oriente la musique dans les voies du classicisme proche : la mélodie abandonne l'excès des ornements pour se faire plus directement expressive, les accents deviennent plus précis, l'écriture se dépouille volontairement de tous les abus qu'y avait inscrit le style galant'' ([[Source|'''Closson''']], tome I, p. 229).
Il a composé un cycle de ''9 Lecons de la Semaine Sainte'' pour vx solo, instr., en 1737 et une ''3<sup>ème</sup> Lamentation pour le Jeudy Saint'' pour vx solo, viole et vncelle et bc, en 1756 ([[Abréviations|B-Bc]]). ''C'est dans ces Lamentations que les qualités du compositeur s'affirment et qui ne se retrouvent nulle part ailleurs dans sa musique sacrée'' [...]'' La gravité du texte exigeait un autre langage ; et c'est ici seulement qu'il semble avoir rejoint cette conception plus nouvelle qui oriente la musique dans les voies du classicisme proche : la mélodie abandonne l'excès des ornements pour se faire plus directement expressive, les accents deviennent plus précis, l'écriture se dépouille volontairement de tous les abus qu'y avait inscrit le style galant'' ([[Source|'''Closson''']], tome I, p. 229).

Version du 7 juin 2023 à 15:08

[Carol Josephus]

(Bruxelles 19 mars 1715 – Bruxelles 8 juin 1790)

Compositeur et organiste belge, il est chantre sous la direction de Pierre-Hercule Brehy à l'église collégiale de Saint-Michel et Sainte-Gudule à Bruxelles, où il succède aux orgues à 18 ans à Josse Boutmy, est nommé en 1737 maître du chœur de la Kapellekerk, église paroissiale de Notre Dame de la Chapelle, se désigne comme Directeur de musique de la Chapelle royale espagnolle, zangmeester de Sainte-Gudule en 1741 (succède à Joseph Hector Fiocco), position qu'il occupe jusqu'en 1777.


Il a composé un cycle de 9 Lecons de la Semaine Sainte pour vx solo, instr., en 1737 et une 3ème Lamentation pour le Jeudy Saint pour vx solo, viole et vncelle et bc, en 1756 (B-Bc). C'est dans ces Lamentations que les qualités du compositeur s'affirment et qui ne se retrouvent nulle part ailleurs dans sa musique sacrée [...] La gravité du texte exigeait un autre langage ; et c'est ici seulement qu'il semble avoir rejoint cette conception plus nouvelle qui oriente la musique dans les voies du classicisme proche : la mélodie abandonne l'excès des ornements pour se faire plus directement expressive, les accents deviennent plus précis, l'écriture se dépouille volontairement de tous les abus qu'y avait inscrit le style galant (Closson, tome I, p. 229).

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