Zad Moultaka

De Lamentations de Jérémie.

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Suivant le texte, la '''soprano''' est accompagnée d'un théorbe, d'une viole ténor, d'un orpharion (instrument à cordes métalliques similaire au luth) ou d'un clavecin.
Suivant le texte, la '''soprano''' est accompagnée d'un théorbe, d'une viole ténor, d'un orpharion (instrument à cordes métalliques similaire au luth) ou d'un clavecin.
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<center>''Zad Moultaka, extrait mes. 56 et s., Exercice de Lumière.''</center>

Version du 1 juin 2022 à 10:07

Zad Moultaka

(Wadi Chahrour, Liban 4 juin 1967 – )

Compositeur et plasticien libanais, il se forme au piano dès 5 ans au conservatoire de Beyrouth sous la direction de Madeleine Médawar, puis, en raison de la guerre, s'installe à Paris en 1984, suit les cours de Marie-Madeleine Petit, de Pierre Sancan, d'Aldo Cicolini, de Bruno Rigutto, de Marie-Françoise Buquet et de Christian Ivaldi, remporte deux 1re prix du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (NSMDP) en 1989 (piano et musique de chambre), entame dans un premier temps une carrière de soliste puis se consacre à la composition et aux arts plastiques en 1993, conserve ses racines méditerranéennes pour créer son propre langage musical, sa rencontre avec le compositeur Gyôrgy Kurtag détermine une écriture progressive originale et atypique, fonde l'ensemble Mezwej en 2004 avec Catherine Peillon, reçoit le Prix SACEM, Claude Arrieu en 2007 et le Prix de la Critique de la meilleure création musicale en 2017, en 2016, à l’Institut du Monde Arabe expose une installation sonore et visuelle avec Vibrances atonales et Montée des ombres, puis en 2018, créée à Metz avec l’ensemble Mezwej l'Épopée de Gilgamesh, se produit en Europe, au Liban et au Canada avec différentes institutions nationales et Festivals, poursuit une recherche personnelle sur le langage plastique et musical.

Parmi ses compositions qui intègrent des données fondamentales de l’écriture contemporaine occidentale aux caractères spécifiques de la musique arabe, il compose une œuvre qui s'inspire des Lamentations de Jérémie : Exercice de Lumières, Lamentations pour soprano, ensemble baroque et oriental qui tisse un subtil langage entre lamentations vocales et instrumentales du Seicento italien pour la Semaine Sainte et plaintes contemporaines, introduisant des fragments des Lamentations de Jérémie, le prophète, intemporel symbole de désespoir, dont le climat douloureux évoque les ténèbres, produit pour la 1ère fois en 2017 à l'Arsenal de Metz, les deux cycles s'entrelaçant où traditions savantes et populaires méditerranéennes se croisent au cœur d'une souffrance cathartique et irradiante.

La pièce en 3 parties se compose des textes suivants :

  • 1. Exercice de lumières I : Lamentations v. 5:1 à 6,
  • 2. Exercice de lumières-II : Lamentations v. 5:7 à 10, 5:12-13 et 5:9,
  • 3. Lumen silentum : Lamentation v. 5:18.

Suivant le texte, la soprano est accompagnée d'un théorbe, d'une viole ténor, d'un orpharion (instrument à cordes métalliques similaire au luth) ou d'un clavecin.

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Zad Moultaka, extrait mes. 56 et s., Exercice de Lumière.
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