Niccolò Piccinni

De Lamentations de Jérémie.

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Compositeur italien de musique classique, il reçoit sa formation musicale avec Pasquale Anfossi au Conservatoire de Naples avec [[Leonardo Ortensio Salvatore di Leo]] et [[Francesco Durante]], écrit dès 1754 des opéras, à Naples puis à Rome, excelle dans les opéras bouffes, obtient une renommée reconnue, accepte une invitation de la cour de France et devient professeur de chant de la reine Marie-Antoinette et directeur du Théâtre-Italien, en 1777 est initié franc-maçon à la loge parisienne des Neuf Sœurs, rencontre Christoph Willibald Gluck avec lequel il a une rivalité bien connue, ce dernier défendant plus de vérité dramatique, reçoit en 1783 une pension de la cour de France, connaît dès l'année suivant une période difficile avec la concurrence d’Antonio Sacchini et d’Antonio Salieri, connaît quelques ennuis lors de la Révolution française, sa pension lui étant supprimée en 1791 en tant que protégé de Marie-Antoinette et le mariage de sa fille avec un jacobin lui valant un séjour en prison, repart à Naples puis Venise, mais revient à Paris en 1798
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Compositeur italien de musique classique, il reçoit sa formation musicale avec Pasquale Anfossi au ''Conservatorio di S. Onofrio a Capuana'' de Naples avec [[Leonardo Ortensio Salvatore di Leo]] et [[Francesco Durante]], écrit dès 1754 des opéras, à Naples puis à Rome, excelle dans les opéras bouffes, obtient une renommée reconnue, accepte une invitation de la cour de France et devient professeur de chant de la reine Marie-Antoinette et directeur du Théâtre-Italien, en 1777 est initié franc-maçon à la loge parisienne des Neuf Sœurs, rencontre Christoph Willibald Gluck avec lequel il a une rivalité bien connue, ce dernier défendant plus de vérité dramatique, reçoit en 1783 une pension de la cour de France, connaît dès l'année suivant une période difficile avec la concurrence d’Antonio Sacchini et d’Antonio Salieri, devient professeur à l'École Royale de Musique en 1784, connaît quelques ennuis lors de la Révolution française, sa pension lui étant supprimée en 1791 en tant que protégé de Marie-Antoinette et le mariage de sa fille avec un jacobin lui valant un séjour en prison, repart à Naples puis Venise, mais revient à Paris en 1798.
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Il a pour élève Michele Mortellari.
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Historiquement, il a le malheur de tomber entre les générations de ses grands prédécesseurs tels que [[Giovanni Battista Pergolesi]] et les grands qui sont venus après lui, y compris Domenico Cimarosa et Wolfgang Amadeus Mozart.
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En Italie, il écrit des [[Lamentations de Jérémie]] ([[Abréviations|I-Sc]]) :
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Historiquement, il a eu le malheur de tomber entre les générations de ses grands prédécesseurs tels que Pergolesi et les grands qui sont venus après lui, y compris Domenico Cimarosa et Mozart.
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* ''Lamentazioni. Venerdì Santo. Lezione 2, Lamed'' pour S et orgue/bc, publ. 1811-1840, Ms 211,
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* ''Lezione seconda del Giovedì Santo, Matribus suis dixerunt'' a voce sola di Soprano, publ. 1772, Con Salterio ed Organo, Ms 212.

Version du 23 novembre 2015 à 10:38

[Vito Niccolo Piccini, Nicola Vincenzo Marcello Antonio Giacomo Piccinni]

(<Bari, Italie 16 janvier 1728 - Passy, France 07 mai 1800)


Compositeur italien de musique classique, il reçoit sa formation musicale avec Pasquale Anfossi au Conservatorio di S. Onofrio a Capuana de Naples avec Leonardo Ortensio Salvatore di Leo et Francesco Durante, écrit dès 1754 des opéras, à Naples puis à Rome, excelle dans les opéras bouffes, obtient une renommée reconnue, accepte une invitation de la cour de France et devient professeur de chant de la reine Marie-Antoinette et directeur du Théâtre-Italien, en 1777 est initié franc-maçon à la loge parisienne des Neuf Sœurs, rencontre Christoph Willibald Gluck avec lequel il a une rivalité bien connue, ce dernier défendant plus de vérité dramatique, reçoit en 1783 une pension de la cour de France, connaît dès l'année suivant une période difficile avec la concurrence d’Antonio Sacchini et d’Antonio Salieri, devient professeur à l'École Royale de Musique en 1784, connaît quelques ennuis lors de la Révolution française, sa pension lui étant supprimée en 1791 en tant que protégé de Marie-Antoinette et le mariage de sa fille avec un jacobin lui valant un séjour en prison, repart à Naples puis Venise, mais revient à Paris en 1798.

Il a pour élève Michele Mortellari.

Historiquement, il a le malheur de tomber entre les générations de ses grands prédécesseurs tels que Giovanni Battista Pergolesi et les grands qui sont venus après lui, y compris Domenico Cimarosa et Wolfgang Amadeus Mozart.

En Italie, il écrit des Lamentations de Jérémie (I-Sc) :

  • Lamentazioni. Venerdì Santo. Lezione 2, Lamed pour S et orgue/bc, publ. 1811-1840, Ms 211,
  • Lezione seconda del Giovedì Santo, Matribus suis dixerunt a voce sola di Soprano, publ. 1772, Con Salterio ed Organo, Ms 212.
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