Niccolò Antonio Zingarelli

De Lamentations de Jérémie.

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(Naples 4 avril 1752 – Torre del Greco  5 mai 1837)
(Naples 4 avril 1752 – Torre del Greco  5 mai 1837)
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Compositeur et professeur italien, il est l'élève de [[Fedele Fenaroli]], d'[[Alessandro Speranza]], de Pasquale Anfossi, d'Antonio Sacchini au ''Conservatorio Nòstra Signóra'' de Lorette, devient professeur d'orgue et de violon au ''Torre Annunziata'', obtient le poste de ''maestro di cappella'' de la cathédrale de Milan en 1795 et l'année suivante celui de ''Santa Casa'' de Lorette, devient à la mort de [[Pietro Carlo Guglielmi]] en 1804 directeur musical de ''San Pietro'' de Rome puis à la mort de Giovanni Paisiello en 1816, de la cathédrale de Naples.  
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Compositeur et professeur italien, issu d'une famille de musiciens, il est l'élève de [[Fedele Fenaroli]] pour l'accompagnement et le contrepoint, de [[Pietro Antonio Gallo]], d'[[Alessandro Speranza]], de Pasquale Anfossi, d'Antonio Sacchini au ''Conservatorio Nòstra Signóra'' de Lorette, collègue de Domenico Cimarosa et [[Giuseppe Giordani]], devient professeur d'orgue et de violon au ''Torre Annunziata'' protégé par la duchesse de Castelpagano, obtient le poste de ''maestro di cappella'' de la cathédrale de Milan en 1795 en succédant à Carlo Monza et l'année suivante celui de ''Santa Casa'' de Lorette, sa carrière se poursuit comme compositeur d'opéra qui le rendit célèbre à Milan, Venise, Mantoue, Turin, Florence, Rome, Naples et Paris (1790), devient à la mort de [[Pietro Carlo Guglielmi]] en 1804, appelé par Pie VII, directeur musical de ''San Pietro'' de Rome puis à la mort de Giovanni Paisiello en 1816, de la cathédrale de Naples, refuse en 1811 de diriger le ''Te Deum'' pour la naissance du Roi de Rome (français), est fait prisonnier et amené à Paris mais est libéré et pensionné par Napoléon, grand admirateur de sa musique, est nommé membre honoraire de plusieurs académies de France, d'Italie et de Berlin, et chevalier de l'Ordre royal de François I<sup>er</sup> de Naples.  
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A l'inverse du style symphonique des messes de Luigi Cherubini, il écrit de la musique d'église complétement fonctionnelle en accord avec la liturgie de son époque. [[François-Joseph Fétis]] dit que parmi ses compositions, un grand nombre est peu digne d'estime. On note des ''Responsorî e Lezioni della Settimana Santa'' pour vx ''a cappella''.
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Il a de nombreux élèves comme Francesco Morlacchi, Vincenzo Bellini, Michele Andrea Agniello Costa, Saverio Mercadante, Luigi et [[Francesco Pasquale Ricci]], Lauro Rossi et Errico Petrella. A l'inverse du style symphonique des messes de Luigi Cherubini, il écrit de la musique d'église complétement fonctionnelle en accord avec la liturgie de son époque (541 conservés dans Loreto), son style ne se caractérisant pas tant par son originalité que pour la sécurité et l'élégance formelle mais retrouvant cette atmosphère néo-palestrinienne qu'aimeront les musiciens romantiques, [[François-Joseph Fétis]] dit que parmi ses compositions, un grand nombre est peu digne d'estime. On note des ''Lamentazioni e Lezioni della Settimana Santa'' pour vx ''a cappella'' :
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* ''Incipit lamentatio Geremiae Prophetae'' pour B et cordes ([[Abréviations|I-Nc]], Pacco 2580),
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* ''Lament:e 3. di Giovedi Santo, Jod. Manum'' pour S et bc ou orgue en la majeur ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.12),
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Après la mort de son père (Richard Z. Tota), ténor, il est entré dans les Cons. S. Maria di Loreto, où il a étudié vl. avec Carcajus et COMPOS. avec Fenaroli et Gallo et était un camarade de classe de D. Cimarosa et G. Giordani. Gauche Cons. en 1772, il devint organiste de Duoma de Torre Annunziata, protégé par la duchesse de Castelpagano. Avec rééd. Montezuma a commencé sa carrière comme compositeur d'opéra qui le rendit célèbre à Milan, Venise, Mantoue, Turin, Florence, Rome, Naples et Paris. En 1790, il était à Paris, puis, au début de la Révolution franc., Je suis allé à Milan, où il a remporté le concours pour la succession de Charles Monza dans le sens des gerçures. la cathédrale (la concurrence a duré de 1793 à '95). Mais il a renoncé à cette position pour diriger les chaps. la Sainte Maison de Lorette (1794). Au cours de cet emploi, il composa un grand nombre de pièces sacrées (541 conservés dans Loreto) et le Loreto annuel, Coll. Messes pour chaque jour de l'année. A la mort de P.A. Guglielmi, est devenu maître de chaps. à Saint-Pierre à Rome (depuis 1804) et en 1813 il est retourné à Naples, où il est devenu le directeur du Royal College of Music et, succédant à Paisiello, il est devenu maître de chaps. la cathédrale. Il avait de nombreux étudiants, dont V. Bellini, S. Mercadante, E. Petrella.
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* ''1.a Lamentazione del venerdì Santo, De lamentatione Jeremiae Prophetae'' pour S et orgue ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.13),
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Répons, et les leçons de la Semaine Sainte à voir. pas accomp.
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* ''Lamentazione 2.a del venerdì Santo, Lamed matribus suis dixerunt'' pour S et orgue ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.13),
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* ''Lament.e 3.a di venerdì Santo, Aleph.Ego vir videns'' pour A et orgue ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.13),
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* ''Giovedì Santo Lezione Seconda, Duetto, Aleph Ego vir videns'' pour T et B et bc en la mineur ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.13(5)),
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* ''Lezione 2da del venerdi, che si canta il Giovedi Santo, Lamed'' pour B, vln 1 & 2 et bc en sol majeur ([[Abréviations|I-Mc]], Noseda S.2.12),
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* ''Lamentazione 3. di Giovedi Santo, Jod manum suam misit'' pour S et orgue en sol majeur ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.12),
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* ''Lament. 3. di Giovedi Santo, Jod manum suam misit'' pour S et orgue en do majeur ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.12),
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* ''1832 Giovedì Santo Lezione 2.da, Lamed Matribus suis'' pour B, vla1, vla2 et bc en fa majeur [tonal.:] ([[Abréviations|I-Nc]], deinde 25.1.13(4)),
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* ''Lament. prima di Giovedi Santo Per Soprano in Sol 3. minore, Incipit lamentatio Jeremia Propheta'' ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.12),
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* ''Lezione 2. del Venerdì Santo, Quomodo obscuratum Per Soprano in Mi b 3a mag.re Con Viole e Basso'' ([[Abréviations|I-Nc]], Deinde 26.1.12),
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* ''1832 Venerdì Santo Lezione 1.a, De lamentatione Jeremiae Prophetae'' pour T, B, vla1, vla2, vlc en fa mineur ([[Abréviations|I-Nc]], olim 25.1.13(9)),
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* ''3:a Lamentazione di Geremia | Profeta, Incipit lamentatio Jaremie Prophete A tre Tenori e Basso in Do 3a minore Con Viole e Basso'' ([[Abréviations|I-Nc]], deinde 26.1.13).

Version actuelle en date du 6 juin 2016 à 10:05

[Nicola, Nicolò]

(Naples 4 avril 1752 – Torre del Greco 5 mai 1837)

Compositeur et professeur italien, issu d'une famille de musiciens, il est l'élève de Fedele Fenaroli pour l'accompagnement et le contrepoint, de Pietro Antonio Gallo, d'Alessandro Speranza, de Pasquale Anfossi, d'Antonio Sacchini au Conservatorio Nòstra Signóra de Lorette, collègue de Domenico Cimarosa et Giuseppe Giordani, devient professeur d'orgue et de violon au Torre Annunziata protégé par la duchesse de Castelpagano, obtient le poste de maestro di cappella de la cathédrale de Milan en 1795 en succédant à Carlo Monza et l'année suivante celui de Santa Casa de Lorette, sa carrière se poursuit comme compositeur d'opéra qui le rendit célèbre à Milan, Venise, Mantoue, Turin, Florence, Rome, Naples et Paris (1790), devient à la mort de Pietro Carlo Guglielmi en 1804, appelé par Pie VII, directeur musical de San Pietro de Rome puis à la mort de Giovanni Paisiello en 1816, de la cathédrale de Naples, refuse en 1811 de diriger le Te Deum pour la naissance du Roi de Rome (français), est fait prisonnier et amené à Paris mais est libéré et pensionné par Napoléon, grand admirateur de sa musique, est nommé membre honoraire de plusieurs académies de France, d'Italie et de Berlin, et chevalier de l'Ordre royal de François Ier de Naples.

Il a de nombreux élèves comme Francesco Morlacchi, Vincenzo Bellini, Michele Andrea Agniello Costa, Saverio Mercadante, Luigi et Francesco Pasquale Ricci, Lauro Rossi et Errico Petrella. A l'inverse du style symphonique des messes de Luigi Cherubini, il écrit de la musique d'église complétement fonctionnelle en accord avec la liturgie de son époque (541 conservés dans Loreto), son style ne se caractérisant pas tant par son originalité que pour la sécurité et l'élégance formelle mais retrouvant cette atmosphère néo-palestrinienne qu'aimeront les musiciens romantiques, François-Joseph Fétis dit que parmi ses compositions, un grand nombre est peu digne d'estime. On note des Lamentazioni e Lezioni della Settimana Santa pour vx a cappella :

  • Incipit lamentatio Geremiae Prophetae pour B et cordes (I-Nc, Pacco 2580),
  • Lament:e 3. di Giovedi Santo, Jod. Manum pour S et bc ou orgue en la majeur (I-Nc, Deinde 26.1.12),
  • 1.a Lamentazione del venerdì Santo, De lamentatione Jeremiae Prophetae pour S et orgue (I-Nc, Deinde 26.1.13),
  • Lamentazione 2.a del venerdì Santo, Lamed matribus suis dixerunt pour S et orgue (I-Nc, Deinde 26.1.13),
  • Lament.e 3.a di venerdì Santo, Aleph.Ego vir videns pour A et orgue (I-Nc, Deinde 26.1.13),
  • Giovedì Santo Lezione Seconda, Duetto, Aleph Ego vir videns pour T et B et bc en la mineur (I-Nc, Deinde 26.1.13(5)),
  • Lezione 2da del venerdi, che si canta il Giovedi Santo, Lamed pour B, vln 1 & 2 et bc en sol majeur (I-Mc, Noseda S.2.12),
  • Lamentazione 3. di Giovedi Santo, Jod manum suam misit pour S et orgue en sol majeur (I-Nc, Deinde 26.1.12),
  • Lament. 3. di Giovedi Santo, Jod manum suam misit pour S et orgue en do majeur (I-Nc, Deinde 26.1.12),
  • 1832 Giovedì Santo Lezione 2.da, Lamed Matribus suis pour B, vla1, vla2 et bc en fa majeur [tonal.:] (I-Nc, deinde 25.1.13(4)),
  • Lament. prima di Giovedi Santo Per Soprano in Sol 3. minore, Incipit lamentatio Jeremia Propheta (I-Nc, Deinde 26.1.12),
  • Lezione 2. del Venerdì Santo, Quomodo obscuratum Per Soprano in Mi b 3a mag.re Con Viole e Basso (I-Nc, Deinde 26.1.12),
  • 1832 Venerdì Santo Lezione 1.a, De lamentatione Jeremiae Prophetae pour T, B, vla1, vla2, vlc en fa mineur (I-Nc, olim 25.1.13(9)),
  • 3:a Lamentazione di Geremia | Profeta, Incipit lamentatio Jaremie Prophete A tre Tenori e Basso in Do 3a minore Con Viole e Basso (I-Nc, deinde 26.1.13).
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