Jacques Chailley

De Lamentations de Jérémie.

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(Paris 1910 – Montpellier 1999)

Compositeur, chef de chœur, musicologue et théoricien français, issu d'un milieu fortement musical, il étudie l'harmonie et la composition avec Nadia Boulanger (1925-27), Marc de Ranse, Claude Delvincourt (1933-35) et Henri Büsser au Conservatoire (1933-35), la direction d'orchestre avec Willem Mengelberg (1935-36) et Pierre Monteux (1936-37), et la musicologie avec André Pirro (1930-36), Yvonne Rokseth (1933-37) et Albertus Smijers (1935-36), suit les cours d'histoire de la littérature médiévale française de Gustave Cohen (1932-36), participe à la fondation des Théophiliens et du Groupe de Théâtre antique de la Sorbonne, crée en 1933 la Psallette Notre-Dame pour faire revivre la musique du Moyen Age, dirige la chorale Alauda de 1946 à 1961, enseigne au Lycée Pasteur (1936-37), est nommé Secrétaire général (1937-47), sous-directeur (1947-48) de l'actuel CNSM de Paris, devient professeur de la classe d'ensemble vocal (1947-52) du Conservatoire, est titularisé à la chaire d'Histoire de la musique à la Sorbonne (1952-79) et dirige l'Institut de Musicologie (1952-69) de l'Université de Paris puis de l'UER Musique et Musicologie de l'Université de Paris-Sorbonne (1969-73), enseigne au Lycée La Fontaine (Centre National de préparation au Certificat d'Aptitude à l'Enseignement musical, 1951-69), dirige de 1962 à 81 la Schola Cantorum, donne des cours dans plusieurs universités à l'étranger (University of California, Santa Barbara, 1965-66, Canada, 1967-71), s'implique dans la réforme de l'éducation musicale en France (notamment comme président du Comité National de la Musique au cours de la période 1964 à 66).

Comme compositeur, compte tenu de sa formation initiale et de son intérêt pour les époques médiévale et Renaissance, sa musique est perméable aux éléments historiques bien qu'il ne dédaigne pas, de temps en temps, tremper sa plume dans le sérialisme et le dodécaphonisme. Il compose, en 1948, pour le film Les Evangiles de pierre, une pièce intitulée O vos omnes, ad modum Victoriæ, pour ch. mixte (SATB) a cappella. Le v. 1:12 des lamentations, 1ère partie, est utilisé.




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