Giovanni Agostino Perotti
De Lamentations de Jérémie.
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| - | Compositeur, claveciniste, professeur et musicographe italien, il reçoit sa 1<sup>ère</sup> formation musicale de son frère Giovanni Domenico Perotti, se rend à Bologne en 1790 pour étudier le contrepoint avec Stanislao Mattei, y commence à composer et à jouer du clavecin, devient en 1796 claveciniste à la cour de Vienne puis à celle de Londres deux ans plus tard, revient en 1801 à Venise, fait partie de diverses académies (''Corpo Accademico dei Sofronimi'', ''Accademia Veneta Latteraria'', ''Accademia Veneta della Bella Lettere'' et, en 1812, ''Ateneo Veneto''). | + | Compositeur, claveciniste, professeur et musicographe italien, il reçoit sa 1<sup>ère</sup> formation musicale de son frère Giovanni Domenico Perotti, se rend à Bologne en 1790 pour étudier le contrepoint avec Stanislao Mattei, y commence à composer et à jouer du clavecin, devient en 1796 claveciniste à la cour de Vienne puis à celle de Londres deux ans plus tard, revient en 1801 à Venise, fait partie de diverses académies néo-classiques (''Corpo Accademico dei Sofronimi'', ''Accademia Veneta Latteraria'', ''Accademia Veneta della Bella Lettere'' et, en 1812, ''Ateneo Veneto''). |
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| - | + | en 1811, remporte un prix à Livourne pour son ''Dissertazione ... [sullo] stato attuale della musica in Italia'', qui est traduit en français dans son intégralité et en partie en allemand et en anglais, sorte de traité sur l'esthétique musicale, unissant la tradition du Padre [[Giovanni Battista Martini]] et l'école de Bologne avec l'opéra rationaliste critique du XVIII<sup>ème</sup> siècle (Algarotti et Arteaga) et les idéaux néo-classiques vénitiens (Cicognara et Diedo), en 1811, est nommé ''maestro primo di cappella'' au ''S Marco'' à Venise, mais ce fut seulement en 1817 en succédant à la mort de [[Bonaventura Furlanetto]], qu'il peut assumer pleinement le poste qu'il occupe jusqu'à sa mort. | |
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Il ne compose que de la musique sacrée située dans une période de transition entre les pratiques vénitiennes du XVIII<sup>e</sup> et celles plus modernes du XIX<sup>e</sup> représentées par son successeur Antonio Buzzolla. | Il ne compose que de la musique sacrée située dans une période de transition entre les pratiques vénitiennes du XVIII<sup>e</sup> et celles plus modernes du XIX<sup>e</sup> représentées par son successeur Antonio Buzzolla. | ||
| - | Parmi ses nombreuses œuvres, on relève des ''Lamentazioni per la Settimana Santa'' ([[Abréviations|I-Vsm, I-Vlevi]]) composées en 1821. | + | Parmi ses nombreuses œuvres, on relève des ''Lamentazioni per la Settimana Santa'' ([[Abréviations|I-Vsm, I-Vlevi]]) composées en 1821 : |
| + | * ''Lamentazione Prima Per il Venerd Santo'' pour S et bc en sol majeur, n.d., Busta 88.31 ([[Abréviations|I-Vc]]), | ||
| + | * ''Lamentazione Prima | Per il Mercoled Santo'' pour S et orgue en si♭ majeur, 1836, Busta 88.29 ([[Abréviations|I-Vc]]), | ||
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Version actuelle en date du 23 novembre 2015 à 09:48
[Giannagostino]
(Vercelli 12 Avril 1769/70– Venise 28 Juin 1855)
Compositeur, claveciniste, professeur et musicographe italien, il reçoit sa 1ère formation musicale de son frère Giovanni Domenico Perotti, se rend à Bologne en 1790 pour étudier le contrepoint avec Stanislao Mattei, y commence à composer et à jouer du clavecin, devient en 1796 claveciniste à la cour de Vienne puis à celle de Londres deux ans plus tard, revient en 1801 à Venise, fait partie de diverses académies néo-classiques (Corpo Accademico dei Sofronimi, Accademia Veneta Latteraria, Accademia Veneta della Bella Lettere et, en 1812, Ateneo Veneto).
en 1811, remporte un prix à Livourne pour son Dissertazione ... [sullo] stato attuale della musica in Italia, qui est traduit en français dans son intégralité et en partie en allemand et en anglais, sorte de traité sur l'esthétique musicale, unissant la tradition du Padre Giovanni Battista Martini et l'école de Bologne avec l'opéra rationaliste critique du XVIIIème siècle (Algarotti et Arteaga) et les idéaux néo-classiques vénitiens (Cicognara et Diedo), en 1811, est nommé maestro primo di cappella au S Marco à Venise, mais ce fut seulement en 1817 en succédant à la mort de Bonaventura Furlanetto, qu'il peut assumer pleinement le poste qu'il occupe jusqu'à sa mort.
Il ne compose que de la musique sacrée située dans une période de transition entre les pratiques vénitiennes du XVIIIe et celles plus modernes du XIXe représentées par son successeur Antonio Buzzolla.
Parmi ses nombreuses œuvres, on relève des Lamentazioni per la Settimana Santa (I-Vsm, I-Vlevi) composées en 1821 :
