Franchino Gaffurio

De Lamentations de Jérémie.

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(Lodi 14 janvier 1451 - Milan 24 juin 1522)
(Lodi 14 janvier 1451 - Milan 24 juin 1522)
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Théoricien et musicien italien, exact contemporain de [[Josquin Des Prés]] et de Léonard de Vinci, il assure sa formation musical avec Johannes Godendach, est ordonné prêtre en 1473-74, se déplace successivement à Mantoue, Vérone et Gênes pour enseigner la musique et pratiquer la composition, vit à Naples de 1478 à 80 où il rencontre [[Johannes Tinctoris]] et publie son ''Theoricum Opus'' (Naples 1480), se rend successivement à Monticelli d'Ongine, près de Plaisance, est nommé à Bergame maître de chapelle de Ste-Marie Majeure, puis en 1484 à la cathédrale de Milan, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort.
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Théoricien et musicien italien, exact contemporain de [[Josquin Des Prés]] et de Léonard de Vinci, il assure sa formation musical avec Johannes Godendach qu'il appelle Bonadies dans ses écrits, est chantre à la cathédrale de Lodi, est ordonné prêtre en 1473-74, se déplace successivement à Mantoue, Vérone et Gênes pour se livrer à l'étude de la théorie de la musique, vit à Naples de 1478 à 80 où il rencontre [[Johannes Tinctoris]], Guillaume Garnerius et [[Bernhard Ycaert]], savants musiciens belges dont la fréquentation lui fut utile pour ses publications théoriques, publie son ''Theoricum Opus'' (Naples 1480), puis ''Practica musicae'' réimprimée à de nombreuses reprises après sa première édition en 1496, et diffusée dans toute l'Europe, se rend successivement à Monticello d'Ongine, près de Plaisance, où il est engagé comme maître du chœur par l'évêque Charles Pallavicini, est nommé à Bergame maître de chapelle de Ste-Marie Majeure ('''Fétis''' pense qu'il ne remplit que les fonctions de chantre et de professeur), puis en 1484 maître de chapelle de la cathédrale de Milan ('''Fétis''' pense qu'il n'est que chantre du chœur de cette église, maître des enfants, et premier chantre de la chapelle du duc L. Sforce), poste qu'il occupe jusqu'à sa mort.
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Sous la domination française, il fut « regius musicus », mais il travailla surtout à la réorganisation de la chapelle de la cathédrale, dans les archives de laquelle sont conservées toutes ses compositions religieuses. Au cours de ces années milanaises, il traduisit en latin des ouvrages grecs de théorie musicale et édita les œuvres de quelques humanistes. Il eut à se défendre contre G. Spataro dans une polémique qui divisa les écrivains de l'époque et dans laquelle il fit preuve d'un esprit conservateur. Son principal mérite est d'avoir compris l'essence de l'harmonie et de l'accord au sens moderne.
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Version du 29 août 2014 à 15:32

[Gafori, Gaforio, Gafurius, Gaffurius, Franchinus, Goffori, Lanfranchinus]

(Lodi 14 janvier 1451 - Milan 24 juin 1522)

Théoricien et musicien italien, exact contemporain de Josquin Des Prés et de Léonard de Vinci, il assure sa formation musical avec Johannes Godendach qu'il appelle Bonadies dans ses écrits, est chantre à la cathédrale de Lodi, est ordonné prêtre en 1473-74, se déplace successivement à Mantoue, Vérone et Gênes pour se livrer à l'étude de la théorie de la musique, vit à Naples de 1478 à 80 où il rencontre Johannes Tinctoris, Guillaume Garnerius et Bernhard Ycaert, savants musiciens belges dont la fréquentation lui fut utile pour ses publications théoriques, publie son Theoricum Opus (Naples 1480), puis Practica musicae réimprimée à de nombreuses reprises après sa première édition en 1496, et diffusée dans toute l'Europe, se rend successivement à Monticello d'Ongine, près de Plaisance, où il est engagé comme maître du chœur par l'évêque Charles Pallavicini, est nommé à Bergame maître de chapelle de Ste-Marie Majeure (Fétis pense qu'il ne remplit que les fonctions de chantre et de professeur), puis en 1484 maître de chapelle de la cathédrale de Milan (Fétis pense qu'il n'est que chantre du chœur de cette église, maître des enfants, et premier chantre de la chapelle du duc L. Sforce), poste qu'il occupe jusqu'à sa mort.

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