Juan de Araujo
De Lamentations de Jérémie.
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:<span style="color:#57994C;">'''Éditeur''' : K617 | :<span style="color:#57994C;">'''Éditeur''' : K617 | ||
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:<span style="color:#57994C;">'''Contenu''' : Lamentación de Jeremias | :<span style="color:#57994C;">'''Contenu''' : Lamentación de Jeremias | ||
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Version actuelle en date du 10 mai 2010 à 15:27
(Villafranca de los Barros, Badajoz 1648 – La Plata, aujourd'hui Sucre, Bolivie, 1712)
Compositeur péruvien d'origine espagnole, il arrive très jeune à Lima, étudie à l'université de San Marcos et semble avoir été l'élève de Tomás de Torrejón y Velasco, voyage à Panamá où il devient maestro di capilla de la cathédrale, est ordonné prêtre en 1672, est nommé maestro di capilla de la cathédrale de Lima (succède à Fray Pedro Jiménez) puis, en 1676, sans doute de la cathédrale de Cuzco et, en 1680, de La Plata (succède à Miguel de Bobadilla et à Estacio de la Serna) où il reste jusqu'à sa mort.
On conserve encore de lui environ 200 manuscrits de polyphonies sacrées et profanes avec 3 Lamentations (BO-Sc) dont notamment un Incipit Lamentatio à 10 vx et un Vau. Et egressus est à 4 vx. Bernardo Illari signale que le compositeur était libre de choisir la grandeur de l'œuvre, d'où ce magnifique monument sonore à 3 ch. et 10 vx, et d'écrire de longues sections à la trame musicale complexe. L'austérité de l'œuvre ne l'empêche pas de trouver des accents de douleur sublimes dans la traduction musicale du texte (ploravit) ni de traiter le détail des paroles avec une expression qui exploite au maximum les préceptes de l'époque (nec invenit requiem omnes persecutores cius).
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