La didascalie catholique

De Lamentations de Jérémie.

Ligne 83 : Ligne 83 :
''7. Au signe donné par le premier du Chœur, les Chantres entonnent la première antienne . Quand elle est finie, ils entonnent le psaume, et tous s'asseyent et se couvrent.''
''7. Au signe donné par le premier du Chœur, les Chantres entonnent la première antienne . Quand elle est finie, ils entonnent le psaume, et tous s'asseyent et se couvrent.''
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=== Jeudi Saint – A Matines ===
=== Jeudi Saint – A Matines ===
Ligne 232 : Ligne 234 :
Le même cérémonial se répète pour les deux jours suivants.
Le même cérémonial se répète pour les deux jours suivants.
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=== Vendredi Saint – A Matines ===
=== Vendredi Saint – A Matines ===
Ligne 354 : Ligne 357 :
:::'''''Psaume 50'''. Miserere mei, Deus''
:::'''''Psaume 50'''. Miserere mei, Deus''
::'''''Oraison ''' : Respice, quæsumus, Dominus''
::'''''Oraison ''' : Respice, quæsumus, Dominus''
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=== Samedi Saint – A Matines ===
=== Samedi Saint – A Matines ===
Ligne 487 : Ligne 492 :
Psaume 50. Miserere mei, Deus
Psaume 50. Miserere mei, Deus
Oraison  : Respice, quæsumus, Dominus
Oraison  : Respice, quæsumus, Dominus
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Le R. P. Dom Prosper Guéranger, abbé de Solesmes, rapporte dans L'année liturgique , que l'Église anticipe à la veille l'Office de nuit du lendemain, afin de donner au peuple chrétien une plus grande facilité d'y prendre part… Les fidèles doivent s'empresser d'assister à ce solennel office, autant que leurs occupations le leur permettent, puisque c'est pour eux-mêmes que l'Eglise en intervertit les heures.
Le R. P. Dom Prosper Guéranger, abbé de Solesmes, rapporte dans L'année liturgique , que l'Église anticipe à la veille l'Office de nuit du lendemain, afin de donner au peuple chrétien une plus grande facilité d'y prendre part… Les fidèles doivent s'empresser d'assister à ce solennel office, autant que leurs occupations le leur permettent, puisque c'est pour eux-mêmes que l'Eglise en intervertit les heures.
   
   
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Une description du rite papal  
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== Une description du rite papal ==
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A description Des Cérémonies de la Semaine Sainte Dans la Chapelle Pontificale (1818) de l'Abbé François Cancellieri explique, pour les "étrangers", le déroulement desdites cérémonies à Rome. Elle confirme le rituel décrit ci-dessus mais donne quelques explications supplémentaires que l'on pourra recouper avec celles données par Félix Mendelssohn qui semble avoir détenu un livret de ce type (voir ci-après).
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La description Des Cérémonies de la Semaine Sainte Dans la Chapelle Pontificale (1818) de l'Abbé François Cancellieri explique, pour les "étrangers", le déroulement desdites cérémonies à Rome. Elle confirme le rituel décrit ci-dessus mais donne quelques explications supplémentaires que l'on pourra recouper avec celles données par Félix Mendelssohn qui semble avoir détenu un livret de ce type (voir ci-après).
Le jour du Mercredy saint des Matines ou Ténèbres , pendant la nuit, qui précède le jeudi saint, et les deux autres suivantes, les premiers chretiens avaient coutume de réciter dans l'eglise, matines, les ténèbres, ou nocturnes. Dans certains endroits, on avait fixé cet office à la huitieme heure de la nuit, dans d'autres à minuit ou bien à cet espace de tems nécessaire pour le terminer de nuit. Maintenant l'église, pour condescendre à la foiblesse commune, et prévenir les desordres, qui s'étaient introduits pendant les veilles nocturnes, permet, qu'aujourd'hui, et les deux jours suivants, on le récite après midy ; cependant il a conservé le nom de nocturne ou de ténèbres parce que quoi qu'on le récite de jour, il finit cependant la nuit, et parce qu'on le considère comme un office de deuil, qui represente la mort du Redempteur.
Le jour du Mercredy saint des Matines ou Ténèbres , pendant la nuit, qui précède le jeudi saint, et les deux autres suivantes, les premiers chretiens avaient coutume de réciter dans l'eglise, matines, les ténèbres, ou nocturnes. Dans certains endroits, on avait fixé cet office à la huitieme heure de la nuit, dans d'autres à minuit ou bien à cet espace de tems nécessaire pour le terminer de nuit. Maintenant l'église, pour condescendre à la foiblesse commune, et prévenir les desordres, qui s'étaient introduits pendant les veilles nocturnes, permet, qu'aujourd'hui, et les deux jours suivants, on le récite après midy ; cependant il a conservé le nom de nocturne ou de ténèbres parce que quoi qu'on le récite de jour, il finit cependant la nuit, et parce qu'on le considère comme un office de deuil, qui represente la mort du Redempteur.
Outre les douze cierges de l'autel et de la balustrade, l'on place in cornu epistolæ le triangle composé de quinze, que le maître des Cérémonies éteint l'une après l'une après l'autre à la fin de chaque psaume […]
Outre les douze cierges de l'autel et de la balustrade, l'on place in cornu epistolæ le triangle composé de quinze, que le maître des Cérémonies éteint l'une après l'une après l'autre à la fin de chaque psaume […]

Version du 28 juin 2010 à 15:51

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