La didascalie catholique

De Lamentations de Jérémie.

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Le R. P. Dom Prosper Guéranger, abbé de Solesmes, rapporte dans L'année liturgique , que l'Église anticipe à la veille l'Office de nuit du lendemain, afin de donner au peuple chrétien une plus grande facilité d'y prendre part… Les fidèles doivent s'empresser d'assister à ce solennel office, autant que leurs occupations le leur permettent, puisque c'est pour eux-mêmes que l'Eglise en intervertit les heures.
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Le R. P. Dom Prosper Guéranger, abbé de Solesmes, rapporte dans ''L'année liturgique'' , que l'Église anticipe à la veille l'Office de nuit du lendemain, afin de donner au peuple chrétien une plus grande facilité d'y prendre part… Les fidèles doivent s'empresser d'assister à ce solennel office, autant que leurs occupations le leur permettent, puisque c'est pour eux-mêmes que l'Eglise en intervertit les heures.
== Une description du rite papal ==
== Une description du rite papal ==
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La description Des Cérémonies de la Semaine Sainte Dans la Chapelle Pontificale (1818) de l'Abbé François Cancellieri explique, pour les "étrangers", le déroulement desdites cérémonies à Rome. Elle confirme le rituel décrit ci-dessus mais donne quelques explications supplémentaires que l'on pourra recouper avec celles données par Félix Mendelssohn qui semble avoir détenu un livret de ce type (voir ci-après).
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La description ''Des Cérémonies de la Semaine Sainte Dans la Chapelle Pontificale'' (1818) de l'Abbé François Cancellieri explique, pour les "étrangers", le déroulement desdites cérémonies à Rome. Elle confirme le rituel décrit ci-dessus mais donne quelques explications supplémentaires que l'on pourra recouper avec celles données par Félix Mendelssohn qui semble avoir détenu un livret de ce type (voir ci-après).
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Le jour du Mercredy saint des Matines ou Ténèbres , pendant la nuit, qui précède le jeudi saint, et les deux autres suivantes, les premiers chretiens avaient coutume de réciter dans l'eglise, matines, les ténèbres, ou nocturnes. Dans certains endroits, on avait fixé cet office à la huitieme heure de la nuit, dans d'autres à minuit ou bien à cet espace de tems nécessaire pour le terminer de nuit. Maintenant l'église, pour condescendre à la foiblesse commune, et prévenir les desordres, qui s'étaient introduits pendant les veilles nocturnes, permet, qu'aujourd'hui, et les deux jours suivants, on le récite après midy ; cependant il a conservé le nom de nocturne ou de ténèbres parce que quoi qu'on le récite de jour, il finit cependant la nuit, et parce qu'on le considère comme un office de deuil, qui represente la mort du Redempteur.
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Outre les douze cierges de l'autel et de la balustrade, l'on place in cornu epistolæ le triangle composé de quinze, que le maître des Cérémonies éteint l'une après l'une après l'autre à la fin de chaque psaume […]
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L'eglise pendant ces trois jours ne presente que des scenes de deuil, aulieu des sacrifices de louange, elle n'en offre que de pleurs. C'est pour cela qu'elle ne commence pas l'office par la formule ordinaire, Domine labia mea aperies, pour chanter ses louanges, il n'y a point d'invitatoire, point de gloria patri ; aucun hymne, elle ne demande pas la bénédiction, ne lit point le capitule, elle termine les heures par une oraison humble, dans la quelle elle supplie Dieu de regarder d'un œil de misericorde ceux pour qui son fils souffre la mort.
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Les Card. arrivent en soutane et chape violette, et le pape en chape de drap d'or rouge, avec la mître d'argent, s'il ne porte la chape de serge rouge avec le Capuchon les deux plus anciens evêques la lui relevent par devant.
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Le premier haute-contre entonne l'antienne. Zelus, le choeur continuë, ainsi que le reste des matines, en plain-chant. On dit les psaumes lestement, et battus. Après le verset, le Pape se leve, et dit à demi voix pater noster, s'assied, on lui remet la mître ou le capuchon de la chape, et l'on commence les lamentations, de la composition de Greg. Alegri à quatre voix. Après le tendre intercalaire par le quel, sous l'allegorie de jerusalem, l'on invite les fideles à la conversion et à la pénitence, on chante les repons. La 2. et 3., sont en plain-chant. La composition de ces lamentations, est appelée Acrostiche, parce que les lettres initiales de chaque strophe, suivent l'ordre de l'Alphabet hebraïque Aleph, Beth, Ghimel ; mais comme dans la traduction latine, on ne pouvait conserver le même ordre, l'eglise a voulu que, chaque verset fut précedé de la lettre hebraïque, par la quelle ils commencoient anciennement, pour les leçons du 2. et 3. Nocturne, le dernier chantre, dit la premiere, l'avant dernier la 2, et successivement l'on continuë suivant cet ordre pendant les trois jours, les hautes-contre hebdomadiers avertissent les musiciens qui doivent dire les repons. Les tailles entonnent les antiennes, le plus ancien entonne celles de chaque matines, des laudes, du Benedictus, cantique célèbre, par le quel Zacharie, ayant recouvré, l'usage de la voix, chante, et bénit le Seigneur à qui il a plû de nous visiter, et nous rendre dignes de la Redemption.
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Au verset ut sine timore, le m. des cérémonies commence à éteindre les cierges de l'autel, et le Bédeau ceux de la balustrade, et l'on termine le dernier verset du Benedictus, lorsqu'on a éteint les deux derniers cierges de chaque côté, pour representer les ténèbres prodigieuses, qui, à la mort du Redempteur couvrirent toute la terre, et l'aveuglement funeste, et obstiné, dans le quel l'infortunée sinagogue abbandonnée de Dieu, est demeurée. Dans la Cathedrale de Pise, où les Rits sont differens, on éteint au même instant tous les cierges avec une eponge : et tous les assistans qui tienent à la main une bougie jaune, l'éteignent aussi en même tems. Deux tailles, des plus anciens répetent encore immediatement l'antienne, traditor autem, qui ne finit que lorsque le Pape étant descendu du trône va se mettre à génou devant le fauteuil peu de tems après l'on entonne Christus factus est.
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Lorsque le premier M. des cérémonies à fait signe que le Pape a fini de dire tout bas le pater noster, on commence le célèbre Miserere d'Allegri a deux chœurs et à quatre voix, il enchante, il ravit l'ame. Dans le D. Placido, Dialogue Du p. Juvenal Sacchi, où l'on recherche, si la musique est convenable, ou dangereuse à un Religieux ? Pise 1786., un philosophe qui connoit parfaitement la musique, dit, que pour le bien de son ame, lorsqu'il sera sur le point de la rendre a Dieu, il désirerait qu'on lui chantat le miserere de la chapelle papale. Cette composition est si surprenante, qu'elle inspire la contrition et la dévotion. Au dernier verset du psaume les deux choeurs s'unissent, et avec tous les musiciens, ils le finissent, piano, faisant diminuer peu-à-peu l'harmonie, qu'ils ne rehaussent qu'à la derniere parole.
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Le C.P. Guillaume de la valle, (Lett. sene. I. 72.) dit. Le font de ce beau miserere, que l'on chante la semaine sainte à Rome, correspond parfaitement au travail des musiciens ; sans le secours et le fracas des instrumens, avec une solide connaîssance du chant antique, ils conservent à la musique son ancienne simplicité. Quoique Jos. Santarelli confesse avec douleur, que, faute de bon style, le célèbre miserere d'Allegri quoique chanté par les plus fameux musiciens, à la cour de Leopold I. ne fit l'effet que d'un faux-bourdon tres-simple.
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Puis ensuite , il précise pour les matines des ténèbres du Jeudi saint que les Cardinaux se retiroient dans les appartemens, qui leur étaient destinés ; et lorsqu'ils étaient avertis par le dernier M. des cérémonies, ils reprenoient les chapes violettes, et sans la masse, ils passaient à la chapelle sistine, pour assister aux matines que l'on chantait, comme hier.
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Les Cardinaux qui n'étoient pas restés à diner, prenoient la chape violette, et précédés de la masse renversée, ils entroient dans la chapele.
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Si le Pape y assiste, il porte une chape de serge, ou de drap d'or rouge, le formale d'argent doré, la mître de dentelle d'argent.
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Le siège pontifical est degarni, et sans baldaquin, ceux des Cardinaux, des prélats, des généraux, des procureurs généraux, sont sans tapis. Les voiles du tableau de l'autel, et de la croix sont noirs, et les cierges de l'autel, et de la balustrade sont jaunes. La premiere lamentation à quatre voix en musique, est du palestrine ; une basse-taille entre au dernier verset jerusalem ; le miserere est ordinairement de Thomas Bai, à deux choeurs.
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Les mêmes cérémonies , se pratiquent avec beaucoup de grandeur, et de dignité, dans la chapelle du choeur de la Basilique du Vatican, où les lamentations, et le miserere, composés par les M. de musique de la chapelle, sont executés par le plus belles voix.
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Lors du jour suivant, l'on suit le même ordre que les autres jours  ; la lamentation à quatre voix, est de la composition d'Allegri, un dessus entre au verset jerusalem. Le miserere à deux choeurs, est du même compositeur, l'on termine la fonction par l'oraison quæsumus Domine eo.
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Le jour du ''Mercredy saint des Matines ou Ténèbres , pendant la nuit, qui précède le jeudi saint, et les deux autres suivantes, les premiers chretiens avaient coutume de réciter dans l'eglise, matines, les ténèbres, ou nocturnes. Dans certains endroits, on avait fixé cet office à la huitieme heure de la nuit, dans d'autres à minuit ou bien à cet espace de tems nécessaire pour le terminer de nuit. Maintenant l'église, pour condescendre à la foiblesse commune, et prévenir les desordres, qui s'étaient introduits pendant les veilles nocturnes, permet, qu'aujourd'hui, et les deux jours suivants, on le récite après midy ; cependant il a conservé le nom de nocturne ou de ténèbres parce que quoi qu'on le récite de jour, il finit cependant la nuit, et parce qu'on le considère comme un office de deuil, qui represente la mort du Redempteur''.
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E Manuel des cérémonies de Léonard Olivieri  réunit en un fascicule ce qu'on pourrait appelé une brève des cérémonies à Rome dans les années 1860. Les cérémonies ne sont pas décrites dans le détail mais des renseignements sur la musique interprétée au cours de la semaine sainte sont toujours intéressante à prendre dans la mesure où elles sont rares dans les documents qui sont parvenues à ce jour.
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''Outre les douze cierges de l'autel et de la balustrade, l'on place ''in cornu epistolæ'' le triangle composé de quinze, que le maître des Cérémonies éteint l'une après l'une après l'autre à la fin de chaque psaume'' […]
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''L'eglise pendant ces trois jours ne presente que des scenes de deuil, aulieu des sacrifices de louange, elle n'en offre que de pleurs. C'est pour cela qu'elle ne commence pas l'office par la formule ordinaire, ''Domine labia mea aperies'', pour chanter ses louanges, il n'y a point d'invitatoire, point de ''gloria patri'' ; aucun hymne, elle ne demande pas la bénédiction, ne lit point le capitule, elle termine les heures par une oraison humble, dans la quelle elle supplie Dieu de regarder d'un œil de misericorde ceux pour qui son fils souffre la mort.''
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''Les Card. arrivent en soutane et chape violette, et le pape en chape de drap d'or rouge, avec la mître d'argent, s'il ne porte la chape de serge rouge avec le Capuchon les deux plus anciens evêques la lui relevent par devant.''
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''Le premier haute-contre entonne l'antienne. ''Zelus'', le choeur continuë, ainsi que le reste des matines, en plain-chant. On dit les psaumes lestement, et battus. Après le verset, le Pape se leve, et dit à demi voix pater noster, s'assied, on lui remet la mître ou le capuchon de la chape, et l'on commence les lamentations, de la composition de Greg. Alegri à quatre voix. Après le tendre intercalaire par le quel, sous l'allegorie de jerusalem, l'on invite les fideles à la conversion et à la pénitence, on chante les repons. La 2. et 3., sont en plain-chant. La composition de ces lamentations, est appelée Acrostiche, parce que les lettres initiales de chaque strophe, suivent l'ordre de l'Alphabet hebraïque ''Aleph'', Beth, ''Ghimel'' ; mais comme dans la traduction latine, on ne pouvait conserver le même ordre, l'eglise a voulu que, chaque verset fut précedé de la lettre hebraïque, par la quelle ils commencoient anciennement, pour les leçons du 2. et 3. Nocturne, le dernier chantre, dit la premiere, l'avant dernier la 2, et successivement l'on continuë suivant cet ordre pendant les trois jours, les hautes-contre hebdomadiers avertissent les musiciens qui doivent dire les repons. Les tailles entonnent les antiennes, le plus ancien entonne celles de chaque matines, des laudes, du ''Benedictus'', cantique célèbre, par le quel Zacharie, ayant recouvré, l'usage de la voix, chante, et bénit le Seigneur à qui il a plû de nous visiter, et nous rendre dignes de la Redemption.''
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''Au verset ''ut sine timore'', le m. des cérémonies commence à éteindre les cierges de l'autel, et le Bédeau ceux de la balustrade, et l'on termine le dernier verset du Benedictus, lorsqu'on a éteint les deux derniers cierges de chaque côté, pour representer les ténèbres prodigieuses, qui, à la mort du Redempteur couvrirent toute la terre, et l'aveuglement funeste, et obstiné, dans le quel l'infortunée sinagogue abbandonnée de Dieu, est demeurée. Dans la Cathedrale de Pise, où les Rits sont differens, on éteint au même instant tous les cierges avec une eponge : et tous les assistans qui tienent à la main une bougie jaune, l'éteignent aussi en même tems. Deux tailles, des plus anciens répetent encore immediatement l'antienne, ''traditor autem'', qui ne finit que lorsque le Pape étant descendu du trône va se mettre à génou devant le fauteuil peu de tems après l'on entonne ''Christus factus est''.''
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''Lorsque le premier M. des cérémonies à fait signe que le Pape a fini de dire tout bas le pater noster, on commence le célèbre ''Miserere'' d'Allegri a deux chœurs et à quatre voix, il enchante, il ravit l'ame. Dans le D. Placido, Dialogue Du p. Juvenal Sacchi, où l'on recherche, si la musique est convenable, ou dangereuse à un Religieux ? Pise 1786., un philosophe qui connoit parfaitement la musique, dit, que pour le bien de son ame, lorsqu'il sera sur le point de la rendre a Dieu, il désirerait qu'on lui chantat le ''miserere'' de la chapelle papale. Cette composition est si surprenante, qu'elle inspire la contrition et la dévotion. Au dernier verset du psaume les deux choeurs s'unissent, et avec tous les musiciens, ils le finissent, piano, faisant diminuer peu-à-peu l'harmonie, qu'ils ne rehaussent qu'à la derniere parole.''
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''Le C.P. Guillaume de la valle, (Lett. sene. I. 72.) dit. Le font de ce beau ''miserere'', que l'on chante la semaine sainte à Rome, correspond parfaitement au travail des musiciens ; sans le secours et le fracas des instrumens, avec une solide connaîssance du chant antique, ils conservent à la musique son ancienne simplicité. Quoique Jos. Santarelli confesse avec douleur, que, faute de bon style, le célèbre miserere d'Allegri quoique chanté par les plus fameux musiciens, à la cour de Leopold I. ne fit l'effet que d'un faux-bourdon tres-simple.''
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Puis ensuite , il précise pour les matines des ténèbres du Jeudi saint que les Cardinaux ''se retiroient dans les appartemens, qui leur étaient destinés ; et lorsqu'ils étaient avertis par le dernier M. des cérémonies, ils reprenoient les chapes violettes, et sans la masse, ils passaient à la chapelle sistine, pour assister aux matines que l'on chantait, comme hier.''
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''Les Cardinaux qui n'étoient pas restés à diner, prenoient la chape violette, et précédés de la masse renversée, ils entroient dans la chapele.''
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''Si le Pape y assiste, il porte une chape de serge, ou de drap d'or rouge, le ''formale'' d'argent doré, la mître de dentelle d'argent.''
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''Le siège pontifical est degarni, et sans baldaquin, ceux des Cardinaux, des prélats, des généraux, des procureurs généraux, sont sans tapis. Les voiles du tableau de l'autel, et de la croix sont noirs, et les cierges de l'autel, et de la balustrade sont jaunes. La premiere lamentation à quatre voix en musique, est du palestrine ; une basse-taille entre au dernier verset ''jerusalem'' ; le ''miserere'' est ordinairement de Thomas Bai, à deux choeurs.''
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''Les mêmes cérémonies , se pratiquent avec beaucoup de grandeur, et de dignité, dans la chapelle du choeur de la Basilique du Vatican, où les lamentations, et le ''miserere'', composés par les M. de musique de la chapelle, sont executés par le plus belles voix.''
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Lors du jour suivant, ''l'on suit le même ordre que les autres jours  ; la ''lamentation'' à quatre voix, est de la composition d'Allegri, un dessus entre au verset ''jerusalem''. Le ''miserere'' à deux choeurs, est du même compositeur, l'on termine la fonction par l'oraison ''quæsumus Domine eo''.''
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== Brève des cérémonies des années 1860 ==
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Le Manuel des cérémonies de Léonard Olivieri  réunit en un fascicule ce qu'on pourrait appelé une brève des cérémonies à Rome dans les années 1860. Les cérémonies ne sont pas décrites dans le détail mais des renseignements sur la musique interprétée au cours de la semaine sainte sont toujours intéressante à prendre dans la mesure où elles sont rares dans les documents qui sont parvenues à ce jour.
C'est ainsi qu'on apprend ou qu'on confirme que la cérémonie débute à 22 h 30 le mercredi soir et à 21 h 30 le vendredi soir, et qu'elle est empreinte de la douleur où l'eglise est plongée, […] justement défini par cette belle expression italienne : uffizio di lutto, e come rappresentazioni dei funerali del Redentore, une fonction de deuil et comme la reproduction des funérailles du Rédempteur.  
C'est ainsi qu'on apprend ou qu'on confirme que la cérémonie débute à 22 h 30 le mercredi soir et à 21 h 30 le vendredi soir, et qu'elle est empreinte de la douleur où l'eglise est plongée, […] justement défini par cette belle expression italienne : uffizio di lutto, e come rappresentazioni dei funerali del Redentore, une fonction de deuil et comme la reproduction des funérailles du Rédempteur.  
On précise aussi qu'au cours du premier Nocturne du Mercredi saint, à la chapelle Sixtine, on chante la musique à quatre voix de Palestrina pour la première Lamentation de Jérémie et le plain-chant pour les deuxième et troisième Lamentations. Il en est de même le Jeudi saint . Ce ne sont pas des grandes révélations mais la rareté de la précision valait la peine de la divulguer.
On précise aussi qu'au cours du premier Nocturne du Mercredi saint, à la chapelle Sixtine, on chante la musique à quatre voix de Palestrina pour la première Lamentation de Jérémie et le plain-chant pour les deuxième et troisième Lamentations. Il en est de même le Jeudi saint . Ce ne sont pas des grandes révélations mais la rareté de la précision valait la peine de la divulguer.

Version du 28 juin 2010 à 16:26

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