Juan Acuña Escarche
De Lamentations de Jérémie.
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(Játiva, Valence 1749 – Catalam, Tafalla, Navarra 1837). | (Játiva, Valence 1749 – Catalam, Tafalla, Navarra 1837). | ||
| - | Compositeur et organiste espagnol, il effectue ses études à Játiva et Valence, est nommé en 1768 organiste de l'église d'Altura, Castellón, puis ''maestro de capilla'' et organiste du collège royal de Roncesvalles, Navarre, dont le Chapitre, averti de l'excellente exécution de ses pièces lors de son concours infructueux de Pampelune, lui attribue ces fonctions pour succéder en 1977 à Juan José de Arce, se retire en 1825 comme ermite à Catalain, propriété du Chapitre de Roncesvalles, où il décède. | + | Compositeur et organiste espagnol, il effectue ses études à Játiva et Valence, est nommé en 1768 organiste de l'église d'Altura, Castellón, puis ''maestro de capilla'' et organiste du collège royal de Roncesvalles, Navarre, dont le Chapitre, averti de l'excellente exécution de ses pièces lors de son concours infructueux de Pampelune, lui attribue ces fonctions pour succéder en 1977 à [[Juan José de Arce Orella]], se retire en 1825 comme ermite à Catalain, propriété du Chapitre de Roncesvalles, où il décède. |
Ses travaux, conservés dans les archives de Roncesvalles, sont essentiellement religieux, polyphoniques et avec accompagnement d'orgue. Il maîtrise parfaitement le contrepoint en recourant à l'imitation, se sert du langage harmonique, mais utilise indifféremment les tonalités modales grégoriennes comme les tonalités majeures ou mineures modernes. Parmi ses compositions, on relève des ''lamentaciones''. | Ses travaux, conservés dans les archives de Roncesvalles, sont essentiellement religieux, polyphoniques et avec accompagnement d'orgue. Il maîtrise parfaitement le contrepoint en recourant à l'imitation, se sert du langage harmonique, mais utilise indifféremment les tonalités modales grégoriennes comme les tonalités majeures ou mineures modernes. Parmi ses compositions, on relève des ''lamentaciones''. | ||
