Giovanni Maria Nanino
De Lamentations de Jérémie.
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| - | (Tivoli ~1543 – Rome 1607) | + | (Tivoli ~1543 – S. Luigi dei Francesi, Rome 11 Mars 1607) |
| - | Compositeur et chanteur italien, il | + | Compositeur et chanteur italien, frère de Giovanni Bernardino Nanino, il étudie la musique à Vallerano avec le compositeur Paolo Agostini, figure comme ''cantore'' à la cathédrale de Vallerano, près de Viterbo, semble avoir étudié de 1561 à 1566 le contrepoint avec [[Giovanni Pierluigi da Palestrina]] alors ''maestro di cappella'' de ''Santa Maria Maggiore'', devient maître des ''cantus pueri'' de cette même chapelle à Rome, devient maître de chapelle à ''S. Maria Maggiore'' en 1569, et peut-être dès 1567, lorsque Palestrina quitte ses fonctions, quitte son poste de ''S. Maria Maggiore'' (remplacé par Ippolito Tartaglino) fait partie de la ''Cappella Giulia'' à Saint-Pierre de septembre 1566 à octobre 1568, puis de celle de ''San Luigi dei Francesi'' entre 1575 et 77, est employé comme ténor à la chapelle Sixtine tout en conservant son poste à S. Luigi, est élu à plusieurs occasions, après la réforme de 1586, ''maestro di cappella'' bien qu'avant cette date, le poste soit toujours attribué à un ecclésiastique, est enterré dans l'église ''S. Luigi dei Francesi'', sur le sol en face de la chapelle de saint Matthieu, où se trouvent les célèbres peintures du Caravaggio. |
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| + | Son enseignement à ''San Luigi dei Francesi'' lui permet de former quelques élèves devenus célèbres notamment Antonio Cifra, Domenico et [[Gregorio Allegri]], Pier Francesco Valentini, Romano Micheli, Felice Anerio, Vincenzo Ugolino, Domenico Massenzio, [[Francesco Foggia]], Paolo Agostini, Alessandro Costantini, Francesco Soriano, son disciple dans les années 70, et Antonio Brunelli, qui a étudié avec lui depuis 1591. | ||
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| + | [[Image:Nanino Score1.jpg|center|700px|]] | ||
| + | <center>''Nanino, Sabbato sancto, Lectio secunda, extr. mes. 50 et s., CPDL''</center> | ||
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Sa musique montre une puissance musicale très personnelle dépassant souvent celle de [[Giovanni Pierluigi da Palestrina]]. Dans le domaine religieux, elle montre également une versatilité explorant tous les styles sacrés. Les ''lamentazioni di Geremia a 4 voci'' déposées dans un recueil à la ''Cappella Giulia'' ([[Abréviations|I-RVat]] XV 30) comprennent : | Sa musique montre une puissance musicale très personnelle dépassant souvent celle de [[Giovanni Pierluigi da Palestrina]]. Dans le domaine religieux, elle montre également une versatilité explorant tous les styles sacrés. Les ''lamentazioni di Geremia a 4 voci'' déposées dans un recueil à la ''Cappella Giulia'' ([[Abréviations|I-RVat]] XV 30) comprennent : | ||
