Michel Corrette
De Lamentations de Jérémie.
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Compositeur et organiste français, il arrange et compose des vaudevilles et des divertissements pour les opéras comiques de 1732 à 39 et, à partir de 1737 jusqu'à sa fermeture en 1790, est titulaire d’une tribune parisienne réputée, Ste-Marie-Magdeleine-en-la-Cité, au sein du temple du grand prieur de France, puis l'année suivante au collège des Jésuites de la rue Saint-Antoine, poste qu'il occupe jusqu'à l'expulsion des Jésuites en 1762, est nommé ensuite en 1749 organiste du prince de Conti, et, en 1776, du duc d’Angoulême. | Compositeur et organiste français, il arrange et compose des vaudevilles et des divertissements pour les opéras comiques de 1732 à 39 et, à partir de 1737 jusqu'à sa fermeture en 1790, est titulaire d’une tribune parisienne réputée, Ste-Marie-Magdeleine-en-la-Cité, au sein du temple du grand prieur de France, puis l'année suivante au collège des Jésuites de la rue Saint-Antoine, poste qu'il occupe jusqu'à l'expulsion des Jésuites en 1762, est nommé ensuite en 1749 organiste du prince de Conti, et, en 1776, du duc d’Angoulême. | ||
- | Malgré son zèle, son école, ou plutôt sa classe, il n'a jamais eu de considération, et les musiciens de Paris appelaient, par dérision, ses élèves les ''anachoretes '' (les ânes à Corette). Parmi son importante production, on peut relever ''III Leçons de Ténèbres A Voix Seule avec l'accompagnement de l'Orgue, Pour le premier de chaque Jour Pour Le Mercredi, Le Jeudi et Le Vendredi Saint par Mr Corrette, Chevalier de l'Ordre de Christ'' - A Paris, 1784. Seules, les premières leçons de chaque office ont été retenues. | + | Malgré son zèle, son école, ou plutôt sa classe, il n'a jamais eu de considération, et les musiciens de Paris appelaient, par dérision, ses élèves les ''anachoretes''<sup>[[#1]]</sup> (les ânes à Corette). Parmi son importante production, on peut relever ''III Leçons de Ténèbres A Voix Seule avec l'accompagnement de l'Orgue, Pour le premier de chaque Jour Pour Le Mercredi, Le Jeudi et Le Vendredi Saint par Mr Corrette, Chevalier de l'Ordre de Christ'' - A Paris, 1784. Seules, les premières leçons de chaque office ont été retenues. |
NB - D'abord considérées comme perdues, ces leçons ont été retrouvées par Jean-Louis Durand, organiste de l'église Saint-Maclou, tout à fait par hasard en 1985 lors d'une recherche à la bibliothèque de Rouen d'une partition de Charles Broche (1752-1803). | NB - D'abord considérées comme perdues, ces leçons ont été retrouvées par Jean-Louis Durand, organiste de l'église Saint-Maclou, tout à fait par hasard en 1985 lors d'une recherche à la bibliothèque de Rouen d'une partition de Charles Broche (1752-1803). | ||
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+ | <span id="1"><small>'''1'''. ''Religieux contemplatif qui se retire dans la solitude.''</small></span> |