Pietro Benedetti
De Lamentations de Jérémie.
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| - | + | Frère mineur conventuel et compositeur italien, il est ''maestro di cappella'' à San Rufino d'Assise de 1705 à 07 puis chanoine de la Collégiale ''San Greater Maria de Spello'', Pérouse, et ''maestro di cappella'' de l'église ''San Urbano d'Apiro'', Macerata, autour de 1714, et dirige l'année suivante la chapelle de la cathédrale de Recanati jusqu'en 1729, assume le rôle de ''maestro di cappella'' de la cathédrale S. Ruffino d'Assise et y institue à ses frais l'orphelinat féminin de San Aldebrando. | |
| - | Parmi ses compositions publiées, on note des ''Treni di Geremia'' (Venezia, 1719). Le [[Abréviations|RISM]](BB 1920a) relève des ''Sacre lamentationi della settimana santa a voce sola... opera quinta''. Venezu, Antonio Bortoli, 1719 ([[Abréviations|I-Ad]]). Compte tenu de la concordance du lieu et de la date, il s'agirait de la même œuvre. | + | Il est considéré par ses contemporains comme un compositeur doté d'un grand naturel et comme l'un des meilleurs harmonistes de son temps. Parmi ses compositions publiées, on note des ''Treni di Geremia'' (Venezia, 1719). Le [[Abréviations|RISM]](BB 1920a) relève des ''Sacre lamentationi della settimana santa a voce sola... opera quinta''. Venezu, Antonio Bortoli, 1719 ([[Abréviations|I-Ad]]). Compte tenu de la concordance du lieu et de la date, il s'agirait de la même œuvre. |
Version actuelle en date du 5 janvier 2019 à 11:14
[surnommé parfois Benedetti d'Assise pour ne pas le confondre avec son homonyme de Florence]
(Assise ~1685 – Assise ~1743)
Frère mineur conventuel et compositeur italien, il est maestro di cappella à San Rufino d'Assise de 1705 à 07 puis chanoine de la Collégiale San Greater Maria de Spello, Pérouse, et maestro di cappella de l'église San Urbano d'Apiro, Macerata, autour de 1714, et dirige l'année suivante la chapelle de la cathédrale de Recanati jusqu'en 1729, assume le rôle de maestro di cappella de la cathédrale S. Ruffino d'Assise et y institue à ses frais l'orphelinat féminin de San Aldebrando.
Il est considéré par ses contemporains comme un compositeur doté d'un grand naturel et comme l'un des meilleurs harmonistes de son temps. Parmi ses compositions publiées, on note des Treni di Geremia (Venezia, 1719). Le RISM(BB 1920a) relève des Sacre lamentationi della settimana santa a voce sola... opera quinta. Venezu, Antonio Bortoli, 1719 (I-Ad). Compte tenu de la concordance du lieu et de la date, il s'agirait de la même œuvre.
