Le chœur

De Lamentations de Jérémie.

Rappelons tout de même, au passage, que le chœur des cathédrales était loin d'être vide comme on peut le constater aujourd'hui lorsque les stalles n'ont pas purement et simplement été éliminés après le Concile de Vatican II. Toutes les stalles et les sellettes étaient habitées jusqu'au moins la Révolution par des chanoines (76 à Chartres), des chapelains (30 à 40 à Chartres), des clercs de chœur (24 à Chartres), des marguilliers, clercs ou laïques (6 à Chartres) et des enfants de chœur (10 à Chartres).

Ils prient, mais avec une ferveur un peu inégale. Les chartreux ne se sont guère relâchés dans leurs oraisons. En beaucoup d'abbayes bénédictines, la déviation n'est pas trop sensible ; j'ai sous les yeux le tableau des offices de la grande abbaye de Saint-Vaast ; il comporte six heures de chœur, et il semble que jusqu'à la fin cette assiduité n'ait pas cessé. A l'inverse, en certaines maisons cisterciennes, la cloche persiste chaque nuit à convoquer les moines à l'office ; mais nul ne se lève plus#3.

Lorsque tout l'effectif est réuni, ce qui est souvent le cas dans les grandes occasions, les grands jours de fêtes doubles ou triples, il faut compter sur environ 160 personnes.

L'organisation du choeur, qui s'est mise en place progressivement au cours des siècles, est très stricte et très hiérarchisée et les exigences spirituelles requéraient une discipline respectueuse que le chœur en général, et le bas-chœur en particulier, ne respectait pas toujours. Les registres des cathédrales foisonnent d'exemples comme celui de Rennes qui paraît illustrer ce genre de considérations#4 : cependant les difficultés du Chapitre avec son bas-chœur récalcitrant ne diminuaient pas. Incidents, procès, querelles se succédaient. Le mardi 22 septembre 1722, par exemple, on donna lecture d'un arrêt de la Cour en date du 15 rendu sur requête du Trésorier. D'après ce document, qui fut affiché dans l'église, le bas-chœur devait obéir, se bien tenir, ne pas bavarder ni rire dans la première sacristie, etc.#5 Cette mesure ne dut pas être bien efficace, car le Chapitre fut amené, le 14 novembre, à avertir et admonester les sieurs Aubert et de la Boucherie pour manque d'assiduité aux offices, surtout aux matines…#6 Le 11 novembre 1738, le Chapitre convoqua les membres du bas-chœur, dont la mauvaise tenue continuait à être préoccupante. Il fut demandé à chacun d'observer le règlement suivant :

  1. ) chanter l'office plus lentement et plus distinctement ;
  2. ) être plus exact à se trouver au commencement de l'office ;
  3. ) ne point faire de bruit, causer ni rire dans le chœur ;

de ne point sortir du chœur sans une vraie nécessité, et quand on y entre et qu'on est obligé d'en sortir, de marcher plus posément et avec plus de gravité"#7.

Le même règlement fut rappelé le 2 mai 1740 et le 18 avril 1749, ce qui tendrait à prouver qu'on n'en avait pas fait grand cas. Il fut précisé encore, en 1740, qu'il fallait "se trouver exactement aux processions" et "y assister avec piété et modestie"#8. Et puis encore le 7 novembre 1757, le Chapitre exhortait le bas-chœur à se mieux tenir et à assurer le service divin avec plus de Piété#9. Rappel encore effectué le vendredi 10 février 1769, le bas-chœur était convoqué pour entendre un "avertissement" du sieur de Caqueray, archidiacre de Rennes. Celui-ci rappela en particulier les règlements de 1738, 1740 et 1765. Il ajouta qu'il était nécessaire de "garder un repos convenable" entre les versets afin de ne pas les commencer d'un côté alors qu'ils ne sont pas finis de l'autre. Les musiciens devaient, par ailleurs, être exacts à l'office, même aux petites heures. Quand ils sortaient du chœur, il leur fallait saluer Monsieur le Chantre et ses assistants, ainsi que le célébrant. On leur demandait également des "génuflexions entières" et il leur état défendu de faire du bruit, de bavarder, de rire, de prendre du tabac, de "s'envoyer la tabatière d'un côté à l'autre" ! Il était enfin précisé qu'ils devaient "estre dans des postures décentes"#10.

Un chanoine remplissait plusieurs fonctions dont l'un consistait bien entendu à chanter dans le chœur. Toutefois, au fil des ans, ce rôle a glissé progressivement vers les chantres comme le rappelle si bien Boileau dans Le lutrin :

Ah ! dormez, et laissez à des chantres vulgaires
Le soin d'aller sitôt mériter leurs salaires.
(Chant Quatrième)

Plusieurs ordonnances de Notre-Dame de Chartres nous fait découvrir la disposition du chœur depuis le XIIIe siècle. Elles statuent que les chanoines, prêtres et diacres, seraient dans les stalles supérieures, que les chanoines-sous-diacres occuperaient les stalles inférieures. Quant aux chanoines non in sacris, ils se tiendraient sur les basses formes ou sellettes, sièges qui étaient encore au-dessous de ces dernières stalles. C'est à côté de ceux-ci et sur les mêmes bancs que se plaçaient, dans un ordre, allant du jubé aux portes latérales, les marguilliers-clercs, les enfants de chœur et les chapelains ou prêtres habitués#11.

Mais d'une manière générale, le chantre gagé, clerc#12 ou laïc, installé à la première stalle après le préchantre#13, ce dernier titulaire de la 1ère stalle après le doyen, a été déclassé pour rejoindre le bas-clergé, le prolétariat clérical#14 ou se côtoient le sous-diacre, le paraphoniste#15, le sous-chantre#16, le concordant#17, le bas-chorier, auxquels les bénéficiers, également appelés Grands Vicaires, ou les prébendiers vivant dans l'oisiveté et la mollesse laissent le soin de louer Dieu#18.

Au fil du temps, d'un point de vue pratique mais aussi pour se distinguer des autres dignitaires ecclésiastiques, le terme chantre a subi toutes sortes de désinences suivant les diocèses, sous-chantre, sucentor, grand chantre, archichantre et praecentores par exemple, ou reçoit une autre désignation comme ceux indiqués ci-dessus ou Primicerii, Archiparaphonisti, Chorepiscopi, gagiste, machicot#19, capiscol#20, chantrerie#21, chorial#22, heurier et heurier matinier#23, psalte#24, etc. Ils avaient comme insigne le baculus cantoris au chœur. Á l'extérieur, leur pouvoir était considérable par le droit de surveillance sur les petites écoles et en faisaient de véritables directeurs d'enseignement primaire. Toutes ces appellations désignent tantôt la fonction dignitaire tantôt la fonction musicale. Dans certains chapitres, les deux fonctions se rejoignent.

Les enfants de chœur#25, également appelés clergeon à Lyon#26, chantonnot à Troyes#27, choriste#28 ou coryphée#29 au cours du XXe siècle, etc., sont une autre partie du chœur dont les membres sont regroupés dans des schola cantorum#30, des maîtrises#31, des psallettes#32, des manécanteries#33 ou des chœurs#34. On signale les premières dès le VIIIe siècle#35. Plus tard, lorsque l'enfant de chœur mue, il peut évolue vers des fonctions cléricales comme celle d'acolyte#36, phénomène constaté très fréquemment en Espagne.

L'école romaine#37 nous enseigne que les enfants de la Schola étaient placés sous la direction de quatre paraphonistæ ou chefs de chant, tous sous-diacres ; le premier portait le titre de primicerius ou de magister (on le trouve aussi désigné sous le nom de primus) ; puis venait le secundicerius, qui le remplaçait quand cela était nécessaire, et prenait sa succession ; les deux autres étaient simplement nommés tertius et quartus'.

Le titre de paraphonista était également donné aux enfants les plus habiles, tels que ceux qui exécutaient les soli de l'Alleluia, dirigés par un des quatre sous-diacres.

Le primicier était le directeur de l'enseignement et du chant. Il avait au-dessus de lui l'archicantor#38 ; ce personnage était l'abbé du monastère de Saint-Pierre, ou d'un autre monastère papal, depuis que saint Grégoire avait déchargé les diacres du soin du chant#39. Sur l'une des deux plaquettes du plat inférieur de la reliure du sacramentaire de Drogon, on a représenté un primicerius avec la main droite […] étendue et sa gauche abaissée : ce geste illustre une chironomie qui impulse le mouvement de la phrase chantée, la conduite de la voix, le ductus. Ce geste indiquait à la fois le rythme et les hauteurs, permettant aux chantres non seulement d'être ensemble mais aussi de se souvenir, puisqu'ils chantaient par cœur#40.

L'enseignement élémentaire apprend aux jeunes lecteurs à bien lire, marquer l'accent et chanter les leçons liturgiques ; les mélodies sont apprises par cœur#41.

Les enfants de chœur étaient plus ou moins bien supervisés par un maître de chœur, un maître de chant, un maître des enfants, un maître de chapelle#42 ou un psallette#43, quelquefois un symphoniarque#44 dont le rôle consistait à leur enseigner la musique et à la diriger dans le chœur. Il en existe toute une hiérarchie parmi laquelle on trouve aussi des sous-maîtres tenant le rôle de maître de grammaire comme à la cathédrale d'Angers, au XVe siècle, hypodidascalus#45 ou subpraefectus - presbyter in grammaticalibus puerorum subpraefectus au XVIIe siècle.

Il existe fréquemment des noteurs#46 ou notator#47 (notaires#48 !) ou copistes de musique (Jean-Jacques Rousseau en était un célèbre) à une époque ou l'imprimerie était peu développée et les moyens de reproduction restreints.

En 1581, le Prince du Puy de musique érigé à Evreux fut assisté des chantres musiciens de la chapelle et chambre du Roy, qui chantèrent en l'église et au Puy. Sçavoir, est des sieurs de Beaulieu et s.r de Lauriny, bassecontres : Salmon, taille : Balifre, hautecontre : Bucérat, énucque, apte à la taille, hautecontre et dessus : et du s.r Mesme, aussy énucque et dessus : Du s.r Deliuet, cornet de Sa Ma.té et l'un des confrères : tous excellentz et vertueux personnages que led. Prince traicta par l'espace de sept iours en ced. lieu : et les défraya leurs gens et cheuaux venans de Paris et y retournans#49.

Cette énumération un peu sèche nous donne une idée de la composition de la Chapelle et de la Chambre du Roy Henri III qui comprenait à cette époque des chantres castrats.


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3. Histoire religieuse de la Révolution française, Pierre de La Gorce, Librairie Plon, Paris, 1925, T.1, p. 35.
4. La vie quotidienne à la psallette de la cathédrale de Rennes au XVIIIe siècle, Guy Bourligueux, "Recherches" sur la Musique française classique, t. VII, p. 205 et s., t. VIII, p. 207 et s., Ed. A. et J. Picard & Cie, Paris, 1967.

5. G 203 (1720-1724), non folioté.
6. G 203, non folioté. A Vannes aussi, les clercs et les musiciens de la cathédrale se faisaient souvent rappeler à l'ordre pour leur peu d'assiduité et leur mauvaise tenue. Cf. Guy Bourligueux, Le mystérieux Daniel Daniélis, ln "Recherches", IV, 1964, p. 167.; id., Orgues et organistes de la cathédrale de Vannes, 2e partie, in "L'Orgue", n° 114, avril-juin 1965, p. 89.
7. G 204 non folioté.
8. Ibid., non folioté.
9. G 205, f° 60-60v°.
10. G 207, f° 149-150 (acte des 3 et 10 février).
11. Habitué : gens sans charge ni dignité d'église rendant le service de renforcer la musique les jours de fête (Habilité à Annecy).
12. Clerc (clericus), terme appliqué à celui qui est entré dans l'état ecclésiastique et qui reçoit la tonsure.
13. Préchantre ou primicier ou précenteur ou succenteur (Histoire ecclésiastique) était autrefois le premier de ceux qui chantaient dans l'église. Depuis, on en a fait une dignité dans les églises cathédrales au-dessus du chantre, Encyclopédie (1751). Il a la responsabilité du chant. En latin præcentor ou paraphonista. D'après S. Isidore de Séville (Etymologiæ, I. VII, c. 12), il y a deux sortes de chantres : præcentor, qui vocem præmittit in cantu, celui qui entonne ; et succentor qui subsequenter canendo respondet, celui qui continue le chant. Il est également appelé intonateur à Liège.
Primicier (du latin primicerius) vient de primus in cera, le premier inscrit sur la tablette de cire, et servait à désigner celui qui était à la tête d'un groupe. Plus généralement, le terme de primicier sert à désigner une dignité capitulaire. L'Ordo romanus place le primicier sous l'autorité de l'archidiacre, lui confiant la charge de veiller sur les diacres et les autres clercs dépendant de l'église à laquelle il est attaché, et spécialement de former les diacres pour l'office de nuit.
Le terme de primiceriatus sert à désigner la charge, la dignité ou le bénéfice du primicier. Le mot de primiciera, primicière (primmissaire à Colmar), désigne la titulaire de la charge ou de la dignité qui se rencontre parfois dans des monastères de femmes. Cf. Naz.
Précenteur : Le chant a de tout tems été employé pour loüer Dieu... Marie sœur de Moïse formoit un Chœur avec les autres femmes... elle chantoit la premiere, præcinebat ; & c'est de-là qu'est venu le nom de Præcentor, qu'on donne à celui qui chante le premier au Chœur ; & Succentor étoit celui qui repetoit, en chantant après. (Grancolas)
14. Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Jean Chelini, Paris, 1991, p. 352.
15. Paraphoniste : praticien de l'organum parallèle en quintes et en quartes. Voir également préchantre.
16. Sous-chantre : personne chargée d'aider le maître de plain-chant, chantre, dans la tenue du chœur.
17. Concordant : Nom qu'on donne à une espèce de voix qui est entre la taille & la basse-taille, & qui peut chanter l'une & l'autre (Dictionnaire de L'Académie française, 4th Ed., 1762).
18. Nicolas BOILEAU, Le lutrin :
Paris voyait fleurir son antique chapelle :
Ses chanoines vermeils et brillants de santé
S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté ;
Sans sortir de leurs lits plus doux que des hermines,
Ces pieux fainéants faisaient chanter matines,
Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu
A des chantres gagés le soin de louer Dieu
Tu dors, Prélat, tu dors, et là haut à ta place
Le chantre aux yeux du chœur étale son audace,
Chante les orémus, fait des processions,
Et répand à grands flots les bénédictions.
Tu dors ! Attends-tu donc que, sans bulle et sans titre,
Il te ravisse encore le rochet et la mitre ?
Sort de ce lit oiseux qui te tient attaché,
Et renonce au repos, ou bien à l'évêché. (Chant Premier)
19. Machicot : Chori ministri minores (Dict. de Trévoux).
20. Capiscol : ce terme viendrait de caput chori, le premier au chœur, celui qui a la prééminence au chœur (Encyclopédie, 1751). Du côté de Béziers, le titre de Capiscol était porté par un chanoine titulaire d'un domaine du Chapitre.
21. Terme désignant une dignité ou office du chantre dans un chapitre, devenu par la suite un bénéfice.
22. Chorial : ancien nom abandonné des chantres d'un chœur d'église.
23. Heurier : ceux qui chantaient aux heures canoniales : nocturne, matines, tierce, sexte, none, vêpres, complies.
24. Psalte : terme utilisé à la cathédrale de Troyes.
25. Enfant de chœur : appelé également enfant d'aube, d'autel ou de chapelle, enfant attaché au service de l'église pour assister le clergé dans les cérémonies du culte et participer à l'exécution du chant liturgique. On dit proverbialement, tondu comme un enfant de chœur (Dict. critique de la langue française, J.F. Féraud, Marseille, Mossy 1787-88).
26. Clergeon : ancien nom des enfants de chœur, dans la province ecclésiastique de Lyon.
27. Chantonnot : terme du vocabulaire troyen encore usité dans quelques villages de la banlieue de Troyes.
28. Choriste : chanteur appartenant à un chœur et exécutant une partie.
29. Coryphée : chanteur désigné comme chef d'attaque dans un chœur.
30. Scola cantorum : association de chantres liturgiques, fondée à Rome par saint Grégoire le Grand à la fin du VIe s. Le mot scola, dans la langue juridique latine, signifiait une association de personnes ayant mêmes intérêts professionnels. La Scola cantorum romaine, qui fournissait des chantres aux basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Jean-de-Latran, était en même temps une école où s'enseignaient et se conservaient les principes du chant liturgique. A la fin du XIXe s., ce terme a été repris pour désigner des groupements libres ou des associations consacrées principalement à l'étude et à la pratique du chant religieux (Dict. de Métronimo).
31. Maîtrise : école dans laquelle les enfants de chœur reçoivent une éduction musicale et religieuse.
32. Psallette : Lieu où l'on élève & exerce des enfans de choeur (Dict. de L'Académie française, 4th Ed. 1762).
33. Manécanterie : synonyme de maîtrise, nom donné en quelques églises et notamment à la cathédrale de Lyon.
34. On dit, Le chœur, pour dire, les Prestres du chœur. Ceux qui chantent au chœur : Après que le celebrant a fini, le chœur respond (Dict. de l'Académie Française, 1st Ed., 1694).
35. Lettre de Paul 1er à Pépin le Bref.
36. Acolyte : clerc promeu à l'un des quatre Mineurs, dont l'office est de porter les cierges, preparer le feu, l'encensoir, le vin & l'eau, & de servir le Prestre, le Diacre, le Sousdiacre (Dict. de l'Académie Française, 1st Ed., 1694).
37. Bibliothèque musicologique. I. Les Origines du Chant Romain. L'Antiphonaire Grégorien par Amédée Gastoué professeur de chant grégorien à l'institut catholique de Paris. Laudemus viros gloriosos et parentes nostros… In peritia sua requirentes modos musicos, et narrantes carmina scripturarum. Eccles. XLIV, I, 5. Paris. Alphonse Picard & fils, Éditeurs 82, rue Bonaparte, 1907. Repris dans le Dictionnaire d'Archéologie Chrétienne et de Liturgie, t. III, 1913, col. 362, art. dom Leclercq.
38. Il y avait aussi l'archiparaphonista ; ce titre désigne-t-il l'archicantor ou le primicier ? ou seulement le chef de chant de service, tel que celui des sous-diacres qui dirigeait les enfants ? Les rares textes ne sont pas clairs sur ce point.
39. Cet abbé était donc à la fois comme le præcentor ou "grand-chantre" de nos églises françaises, tandis que le primicier était comme le succentor ou le "maître de chapelle".
40. Le sacramentaire de Drogon, Le chant, Christian-Jacques Demollière –L'art du chantre carolingien, sous la direction de Christian-Jacques Demollière, Ed. Serpinoise, Metz, 2004, p.56.
41. Le chant romain et chant messin – L'école de Metz (VIIIe-IXe siècles), Pierre-Edouard Wagner, dans L'art du chantre carolingien, op. cité, p.21.
42. Nom que l'on donne au directeur d'une chapelle vocale ou d'une maîtrise.
43. Au masculin, ce nom désigne le maître de musique ; au féminin, la maîtrise.
44. Cf. L'ancien chapitre de Notre-Dame de Paris et sa maîtrise, d'après les documents capitulaires, F. L. Chartier, Librairie académique Didier Perrin et Cie, 1897, p. 107.
45. [submonitor, hypo = en-dessous ; didascalie = ce qui encadre ; hypodidascalus, i, m. : sous-maître, maître adjoint].
46. Noteur : Copiste de musique. Le Noteur de l'Opéra (Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762).
47. Notator : la mention du notator, fréquente dans les collophons du XIVe et surtout du XVe pourrait remonter au XIe siècle (Les sources du plain-chant et de la musique médiévale, Michel Huglo, Ashgate Variorum, 1988, p. 76).
48. Notaire : personne chargée de la tenue du registre de fabrique. Il y a quelquefois confusion entre cette personne et le noteur, aujourd'hui appelé copiste.
49. Puy de Musique érigé à Evreux, en l'honneur de madame sainte Cécile; publié d'après un manuscript du XVIe siècle, par MM. Bonnin et Chassant, Impr. Ancelle Fils, Evreux, 1837, p. 24.

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